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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
5 février 2010

C'est l'évidence même

flute_animaux

Mes copines ne vont pas tarder à arriver. Ma tarte est au four. La table du salon est vide (un exploit). Boris Vian tourne en boucle. J'ai parlé une bonne partie de l'aprèm avec Flutine. Elle me semble évidente, Flutine.
La fatigue est là, mais je tiens plutôt bien le rythme -jusqu'à quand ? C'est fou comme l'amour bouleverse notre train-train, nos habitudes, et comme le corps suit.
A ce propos, je poursuis ma quête abdominale quotidienne. Je parviens à des séries de 50 et un total de plus de 300 adbos.
Sinon, les oraux sont enfin terminés. Demain, présence obligatoire au lycée pour le forum des métiers.
La vie va plutôt bien en ce moment... J'aimerais que ça dure, cette sérénité nouvelle. Ces évidences.

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4 février 2010

No smoking area

no_smoking

Aujourd'hui, encore quinze élèves de passés à l'oral. J'ai commencé par un 04/20 et fini sur un 05. Grandiose.
Les plus belles bourdes ont failli me faire vraiment rire :

" _ La Fontaine a écrit pour le Dauphin, qui allait devenir roi. Mais qui était son père ?

_ Napoléon Ier !"

Au cours de l'analyse de la scène d'exposition de Dom Juan, dans laquelle Sganarelle parle du tabac... "Toute la scène parle du tabac parce qu'au XVIIème siècle, on fumait devant les gens. Et à cette époque on a fait une loi pour interdire de fumer dans les lieux publics. C'est pour ça que Molière en parle dans sa pièce au début".

Voilà pour les perles du jour... Sinon, mes STG semblent s'être illustrés à l'oral, bien évidemment, en arrivant sans textes, en retard, etc. Les ES sont pile dans la moyenne nationale : 10/20, et la moitié d'entre eux a réussi son oral. Il y a eu quelques bonnes surprises. Reste l'écrit qui, aux dires de mes collègues qui ont commencé les corrections, est catastrophique. Je verrai ça ce we...

Heureusement, demain soir, pour décompresser un peu après notre semaine d'oraux, petit cercle littéraire avec mes coupines profs chez moi ! On sera crevées (je suis cuite comme la salade, ce soir) mais heureuses de papoter ensemble.

Allez, je vais préparer mes dernières fiches de passage pour demain, faire mes abdos, et rêver...

2 février 2010

Puzzle

coeur_puzzle

J'ai laissé mon coeur par la fenêtre, ce matin. Non : j'ai lancé mon coeur par la fenêtre, ce matin. Non plus : mon coeur est resté derrière la fenêtre, ce matin. Oui, c'est mieux. Pas encore tout à fait cela, mais mieux.
Après, il a fallu entamer les oraux blancs de Bac. A huit heures, la première candidate a planché. Mon coeur était toujours à deux kilomètres.
J'ai eu droit très vite à la plus jolie perle de la journée, vers 9h : "Rousseau faisait partie d'un club d'intellectuels sur l'académie de Versailles, qui posait des questions. Il y répondait. Et après, il a eu le prix Nobel".
J'ai repoussé un rire. De toute façon, mon coeur vibrait ailleurs.
Vers 10h, j'ai tenté de rallumer mon portable déchargé (j'avais bêtement oublié le dit portable au fond de mon sac tout le we...). J'ai entendu sa voix, et mon coeur a un peu respiré. J'ai raccroché, il le fallait bien, et remis le coeur à deux kilomètres.
J'ai poursuivi vaillamment les oraux; j'ai déjeuné en me faisant gentiment taquiner par Tinette qui parlait de mon air fatigué et de mon cerveau en yaourt; je suis retournée dans ma salle, frigorifiée. Impossible de me réchauffer depuis des heures. Je savais mon coeur dans le train vers loin.
J'ai repris le fil des études de texte. Rien de brillant ni de fort drôle, mais j'ai assuré ma partie comme il le fallait. Quinze candidats en une journée. Un élève ne s'est pas présenté, j'ai donc fini plus "tôt". J'ai récupéré mes 42 copies de type Bac, qui s'ajoutent à mes six paquets à corriger en moins de dix jours...
Et pourtant, et pourtant, les copies sont loin... de mon coeur.
Rentrée en ayant un peu peur du vide, une page rapidement écrite laissée par terre pour m'accueillir. Mon coeur était là, en petits morceaux, mais heureux.
Oui, heureux.
C'est étrange, un coeur en miettes, et plein.
J'ai retrouvé quelques morceaux de mon coeur, ce soir. Non : j'ai soigné mon coeur, ce soir. Non plus : mon coeur a été soigné ce week-end. Pas encore tout à fait ça, mais mieux.

1 février 2010

Quatre petits vers qui m'enivrent

Il neige à gros flocons.
Elle dort.
J'ai un goût de café.

Le moment est parfait.

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