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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
30 septembre 2012

Super héroïne du quotidien

Je n'ai rien vu de ma semaine, passée avec Flûtine et dans le travail jusqu'au cou. Mon emploi du temps m'éreinte deux jours par semaine, dont je dois me remettre rapidement. Comme il y a eu une énième mise à jour de nos plannings et des salles attribuées, cela crée aussi des flottements.

Par ailleurs, j'ai eu un grand agacement mercredi soir. Alors que Flûtine travaillait et que je me réjouissais de retrouver les Desperate housewifes, j'ai eu la mauvaise idée de consulter mes mails sur l'iphone. Grand mal m'en a pris : Asa avait écrit un message collectif à l'ensemble des professeurs, concernant notre salle. En effet, vendredi dernier, au matin, nous avons découvert avec étonnement que les tables avaient été bougées en un système alvéolaire (j'associe dorénavant la salle des profs à une ruche), et surtout que le haut des casiers avait totalement disparu. Certains ont cherché leurs polycopiés, leurs cours, et... leurs copies, en vain : tout avait été jeté. Mais par qui ? De murmures en soupçons, quatre noms ont émergés : Asa et trois autres profs, qui étaient tous présents au fameux stage pédagogo fumeux le mardi d'avant...

Ils n'ont pas vraiment revendiqué leur geste, comprenant leur bévue d'avoir tout jeté sans prévenir sans doute. Le soir même pourtant, ils s'occupaient de l'étiquetage des casiers (l'administration en ayant été incapable depuis la rentrée...), en vidant ceux qui posaient problème... Donc, presque une semaine plus tard, Asa écrit un mail à la centaine de profs que nous sommes.

Aucun mot d'excuse ou d'explication concernant les pertes subsidiaires des uns et des autres, mais des auto compliments et une information présentée en quatre points numérotés, pour expliquer que le changement est loin d'être achevé : ce n'était qu'un début. Un plan de la future salle des profs a été établi (par maximum quatre profs) puis présenté au proviseur, qui est d'accord, évidemment.

Dans mon canapé, malgré la délicieuse Lynette et ses comparses, j'ai senti la colère poindre. D'autant plus que je n'étais pas du tout d'accord avec des décisions absurdes et illogiques. J'ai aussi constaté que certaines idées que j'avais pu proposer il y a deux ou trois ans étaient reprises, alors qu'elles avaient été balayées avec mépris d'un revers de la main... J'ai décidé de ronger mon frein, de patienter au lieu de répondre sous les effets de l'agacement, car ce qui en résulte n'est jamais bon.
J'ai évacué avec Flûtine, qui a eu les mêmes réactions que moi. J'ai lu les six ou sept mails de remerciements de collègues à Asa, mais aucun retour négatif : pourtant, ça avait bien causé le vendredi et après.

Jeudi, j'ai effectué ma journée tunnel de huit heures de cours. La colère est retombée seulement vers 13h. En rentrant, je me suis tranquillement installée, et j'ai rédigé une réponse très mesurée, contenant une seule pointe finale, et proposant arguments et alternatives potentielles aux différents points qui étaient proposés. J'ai tout pesé, fait relire à Miss R, et envoyé mon mail.

Qu'elle n'a pas été ma surprise de recevoir des remerciements de collègues, presque chuchotés, dès mon arrivée à 7h30 au lycée le lendemain ! Ou des sourires, des regards complices. J'ai eu aussi deux mails de collègues de lettres, adhérant totalement à mes propos...

Je sais bien que ces petites histoires sont dérisoires, mais j'ai eu l'impression alors d'être légitimée, et d'avoir dit ce que je devais dire. Je verrai l'accueil d'Asa mercredi, mais pour l'instant, c'est calme plat côté réponses.

Sinon, il y a eu aussi des balades en forêt avec Flûtine, qui m'ont occupée. Et puis nous sommes allées voir "Camille redouble" : étrangement, j'ai moins aimé que "Du vent dans mes mollets", mais j'ai plus pleuré (j'ai même continué dans le train en rentrant, en parlant de mes impressions à Flûtine : deux jeunes hommes ont dû croire que je traversais une épreuve, en me voyant). Yolande Moreau est sublime d'humanité.

Ce matin, j'ai déposé ma douce à la gare avec regret, mais je souriais tout de même de tant de chance dans mon existence. Je suis repartie et au lieu de rentrer directement, je suis allée au rayon orchidées de chez TruffO : j'aurais voulu en prendre une de chaque espèce. J'ai acheté un oncibium jaune soleil (1) qui était bradé car il allait certainement être jeté. Je mets un point d'honneur à le sauver.

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Ma préférée est un cambria d'un violet foncé tigré (2).

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Et j'ai craqué pour une troisième, un dendrobium blanc à tiges (3 le mien avec plein de bourgeons, et en 4 une version fleurie).

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Là, je viens de réaménager le salon en fonction des plantes. Et c'est beaucoup plus joli encore qu'avant.

Je vous propose un jeu, ou du moins une contribution : j'aimerais donner un nom à chacune de ces orchidées. J'écoute toutes vos propositions ! Cela peut aller du nom inventé à celui d'un personnage littéraire en passant par une couleur ou ce que vous voudrez. A vous !

Vous dites ? Les copies ? Les cours à préparer ? Ah oui, c'est vrai...

 

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24 septembre 2012

Potirons & C°

potiron

Après deux jours de cuisine et de repas amicaux, je me dois de travailler. Mais commençons d'abord par le menu : dégustation de fromages avec chutneys et tapenade; lasagnes de potiron/potimarron, avec ou sans fromage frais et des herbes. Le tout, accompagné d'une salade de mâche et sa vinaigrette aux graines de tournesol et vinaigre de Modène. Pour finir, cheesecake citronné maison, sur fond de speculoos émiettés, servi avec un café. Les repas ont été arrosés de Cabernet-Saubignon, de Chassagne-Montrachet, de Sauternes, ou de Bordeaux blanc selon l'humeur et les envies.

Evidemment, la compagnie était de bon goût, tant samedi que dimanche. Malheureusement, Peaceandream et Micahuète n'ont pu venir. Il faudra donc que je cuisine à nouveau, ohlala. ;-)

Sachant que samedi matin, nous avions la première réunion parents-PP de seconde au lycée, l'activité cuisine a primé. Je n'ai rien vu passer. La preuve en est que je n'ai aucune photo des repas !

Aujourd'hui, c'est donc la punition : remplir pronote alors que pas grand-chose n'est au point sur le logiciel (mes classes n'apparaissent pas pour le relevé de notes; les emplois du temps sont erronés et les semaines paires et impaires inversées); achever le travail de PP suite à la réunion de samedi; corriger des copies (trois paquets m'attendent déjà, joie !); préparer mes cours pour la semaine (oui, j'agis au coup par coup depuis la rentrée, je ne parviens pas à faire mieux pour l'instant).

Mais la présence de Flûtine allège tout cela de façon magique. Papistache avait peut-être raison en écrivant que j'évoluais dans le Pays Merveilleux de Virgibri.

 

Edit : aujourd'hui, mon noirot a douze ans, et cela m'émeut sans doute car j'ai cru qu'il allait mourir cette année.

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20 septembre 2012

Qui dit cogito dit agito

Je sais bien que je ne prépare plus l'agreg, donc je ne peux utiliser cette excuse pour l'année en cours, mais je suis le nez dans le guidon et j'ai l'impression de courir après le temps sans cesse. Ce sera pire à partir de la semaine prochaine car mon emploi du temps a été légèrement modifié (pas à ma demande, évidemment) : je ferai huit de cours le jeudi, sept le mardi. Deux trous de 9h à 10h alors que je commence à 8h. Et surtout, je me retrouve dans une salle pourrie au fin fond d'un couloir. Rien de bien grave en soi, mais ça m'a chiffonnée. La question de la salle sera une question de survie mentale. J'ai demandé un changement sur ce point, parce qu'enseigner toute seule au fond du lycée dans une cage à lapins, très peu pour moi.

Tout cela pour vous dire que je suis là, que je m'agite, que je n'arrête pas.

Allez, une jolie petite perle : en seconde, au moins cinq élèves étaient persuadés que l'expression "loin des yeux, près du coeur" était juste. Il m'a fallu un certain temps pour leur montrer l'illogisme de cette pensée, et les convaincre du contraire...

15 septembre 2012

Cinéma, pour une fois

Il est rare que je vous parle cinéma, car je suis une quiche dans ce domaine, et surtout parce que j'y vais très peu. Une fois n'est pas coutume, j'ai envie de vous parler d'un film qui me reste en tête depuis que je l'ai vu : "Du vent dans mes mollets".

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Sous des airs légers, cette histoire à la fois tendre et grave évoque la perte, sous toutes ses formes. Alors forcément, on s'y retrouve à un moment ou à un autre. Agnès Jaoui, peu mise en valeur, est très touchante et je la trouve vraiment bonne actrice, tout en nuances. Quant à Denis Podalydès, qui parfois m'agace ou m'ennuie, il est brillant. Et les deux petites filles sont époustouflantes de naturel et de finesse, tout comme Isabella Rossellini et Isabelle Carré, surprenantes.

On ressort de ce film à la fois avec le sourire et un noeud à l'estomac. Etrange mélange, et délicieux résultat. J'ai envie de le revoir, pour voir des petits détails, et prendre le temps d'apprécier à nouveau l'histoire.

Du coup, j'ai aussi fort envie de voir "Camille redouble" qui, d'après Tinette, est du même acabit : faussement léger, finement drôle et profond sous les apparences. J'irai le voir avec Flûtine, qui revient enfin sur la région parisienne, vendredi...

 

12 septembre 2012

Au-delà des frontières du réel

Je pensais que cela venait de moi, étant donné que mon été n'a pas été de tout repos, et que je dois me lever quatre jours d'affilée à six heures pour partir à sept, mais non : mes collègues étaient dans le même état que moi ce matin. Au quatrième jour, nous avons des cernes. Les premières semaines sont toujours très intenses, car il faut trouver ses marques, repérer les élèves, lancer le programme, fixer des règles et s'y tenir jusqu'à juin, reprendre le rythme...

On oublie vite l'énergie phénoménale que cela demande. Pour l'instant, je constate que l'une de mes classes de seconde va être explosive, et que certains se veulent particulièrement pénibles. Ils ne connaissent pas de limites, et quand on les fixe, cela les dépasse. Il y a donc eu deux haussements de ton hier après-midi, un élève pris à part, et un autre qui a fui ce matin pour ne pas que je lui parle entre quatre yeux. Le tout dans la même classe, sinon ce n'est pas drôle.

La classe dont je suis PP avec Hype est beaucoup plus sympa, et ma première aussi, quoique faible, je le sens bien. J'écris cela et je repense à deux élèves qui m'ont testée et scotchée en même temps, même si je n'ai rien montré. L'un m'a demandé si l'on pouvait comparer Oenone dans Phèdre à Narcisse dans Britannicus... L'autre, si en parlant des passions, on pouvait évoquer la poésie élégiaque... J'ai ronronné intérieurement et j'ai répondu du tac au tac, sans sourciller. Donc, il y a de l'espoir.

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A part ça, les tensions semblent quelque peu apaisées en salle des profs, mais méfions-nous de l'eau qui dort. Ou alors, c'est le nouvel adjoint qui a double effet kiss cool sur l'assemblée.

Je n'ai pas grand-chose d'autre à raconter car mes temps de "repos" sont consacrés au travail, et j'ai le nez dans le guidon... Ah si, je suis allée au cinéma, et il faudra que je vous en parle !

 

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8 septembre 2012

Il existe encore des contes de fée

Hier, j'ai vécu l'un de ces moments qui justifie tout le travail fourni, les coups de blues et les déprimes momentanées, qui dépasse les attentes et surprend, au bon moment.

baguette magique

Après mes cours du matin, une surveillante frappe à la porte et me demande si je suis bien Mme Virgibri. J'acquièsce. Soulagée, elle me dit que quelqu'un me cherche partout, c'est une maman.

Très vite, je réfléchis et me dis qu'il n'est pas possible que j'aie commis un impair en une journée de rentrée, quand même. Et j'aperçois la dame. Je la reconnais : c'est la mère de l'un de mes anciens élèves de seconde (en 2011-2012). Je l'avais rencontrée par deux fois à l'époque où j'avais son fils , et eu au téléphone. Atteinte d'un cancer, elle gérait ses enfants au mieux, car le père était "absent". Son fils, R., avait de mauvais résultats en seconde car son voeu de fin de troisième n'avait pas été respecté : il rêvait de faire un BEP comptabilité, et ses professeurs l'avaient poussé à aller en seconde "car il avait le niveau". Ce genre de logique me donne des boutons, mais je ne m'y attarderai pas.

Il était donc malheureux. Il attendait que l'année passe, sans avoir conscience qu'il fallait nous parler de ce projet, et surtout qu'il ne serait pas prioritaire en fin de seconde pour ce type d'orientation.

Sa mère avait donc bousculé un peu les choses en nous expliquant son projet. Dans l'urgence, nous avions pris contact avec l'établissement privé qu'il visait. Nous avions préparé le dossier, pris contact avec la CPE et j'y avais ajouté une lettre de recommandation pour cet élève calme, sérieux et triste en nos murs. J'avais bien précisé à sa mère que les chances de R. étaient très minces, pour ne pas lui donner de faux espoirs, mais elle y croyait. Elle m'avait fait comprendre à demi mots qu'elle voudrait voir son fils heureux avant de mourir, si elle ne survivait pas à son cancer...

Hier, donc, j'ai appris que le dossier de R. avait été choisi pour passer des tests d'entrée dans cette école. Il était tellement motivé qu'il en était sorti premier, alors que tous ses concurrents étaient des fils à papa... Sa soeur s'était engagée pour payer ses frais de scolarité. Depuis, il est dans les premiers de sa classe, il est heureux et épanoui. Cerise sur le gâteau : il a décroché une bourse au mérite, qui lui paye maintenant sa scolarité.

Sa mère pense que ma lettre de recommandation a joué pour beaucoup, et que j'ai plus ou moins sauvé son fils car je l'ai écouté. Elle m'a tendu une assiette de pâtisseries marocaines pour me remercier. Je n'ai pas pleuré, mais j'ai frissonné à son récit. Quand je le raconte ou l'écris ici, cela produit ce même effet. Je ne sais pas quelle est ma part dans cette réussite, et peu importe : R. est heureux et n'a finalement pas été broyé par le système comme tant d'autres.

Mon année a été illuminée par cette dame.

 

6 septembre 2012

Eros est partout

J'avais presque oublié à quel point être en classe demande de l'énergie... J'ai donné cours six heures aujourd'hui (huit à compter de la semaine prochaine avec l'enseignement d'exploration en seconde), et donc découvert mes trois classes. L'une d'elles risque d'être explosive mais s'est tenue à carreau pour l'instant. Les deux autres ont l'air pas trop mal. A suivre... Je n'ai pas de quoi me plaindre, tant dans la composition des classes que pour mon emploi du temps.

Mon accueil a été identique aux autres années, mais je me sens tout de même plus à l'aise, malgré le petit noeud à l'estomac qui serrait le kiki, entre 7h30 et 8h, à la moindre de mes certitudes.

profs rentrée

Je me sens aussi plus rigoureuse organisée impliquée investie cadrée zut je ne sais pas comment le dire sans doute grâce à mes deux années d'agreg. J'ai trouvé : plus ambitieuse et plus sûre de moi. J'ose des textes différents, des thèmes grandioses (Eros et Thanatos, Médée...) sans pour autant me prendre au sérieux, ce qui me parait le plus important.

J'ai envie de tout prendre le plus légèrement possible (à se remémorer pour plus tard dans l'année), c'est-à-dire de dédramatiser certains aspects de notre métier. Sinon, il y aurait de quoi y laisser sa peau.

Pour éviter de ne penser qu'à cela, j'ai décidé de reprendre le tir à l'arc dans la compagnie de ma ville. Pour ceux qui s'y connaissent, il s'agit vraiment d'une compagnie et non d'un club, et cela se sent. Mais je ne vais pas m'offusquer du côté quelque peu sectaire parfois de ce type de pratique, et rester sur mon idée première de m'inscrire là. C'est à 5-10mn de chez moi en scooter, cela serait fort dommage de s'en priver.

Il est trop tôt pour dire si je referai de la compétition. Il va surtout falloir que je dérouille la bête et que je retrouve une certaine aisance pour gagner en sérénité. Ceci étant, j'ai beaucoup changé depuis que j'ai arrêté le tir; je ne serai donc sans doute pas la même archère...

 

3 septembre 2012

Où est le cheveu ?

Mon emploi du temps respecte tous les voeux que j'avais émis. Il va même au-delà de mes attentes : je termine le vendredi à 11h pour reprendre le mardi à 8h.

Je me retrouve PP avec Hype, sans l'avoir demandé : le prof avec qui j'étais prévue voulait être avec son copain d'espagnol, donc nous avons interverti. Du coup, je vais partager la classe avec une collègue qui m'amuse beaucoup. Et le comble, c'est que la seconde que nous aurons est l'une des deux classes européennes : là aussi, je n'avais rien demandé.

Mes équipes pédagogiques tiennent vraiment la route, sur les trois classes.

J'ai mis seulement 35mn ce matin et 20mn ce soir pour aller au lycée et en revenir.

J'ai reçu trois cadeaux de mes collègues : deux qui viennent du Royaume-Uni et un du Pérou.

Alors forcément, je cherche où va être le problème.

Une rentrée sous de tels augures, il y a un bail que je n'ai pas connu cela...

 

2 septembre 2012

Non, non, non, non

Il est absolument impossible que nous soyons au seuil de la rentrée. Je refuse d'y croire. J'ai passé mon été dans les banques et sur mes comptes, chez le notaire, dans les magasins d'ameublement, dans les cartons, le rangement, le tri, les déménagement et l'emménagement... Et ma sciatique a repris. Evidemment, ce projet est particulièrement positif et améliore vraiment mon quotidien. Mais je ne peux pas tout à fait parler de "vacances".

J'ai quand même pris un rythme hors saison en me couchant assez tard le soir, et en oubliant le réveil (depuis deux semaines, avant j'étais à l'heure du lycée). J'ai rouvert mon cartable à contre-coeur, même si une fois en classe, tout me sera évident et que je m'éclaterais à faire cours sur mes nouveaux projets en littérature et société, en première, et en ECJS (les cours de seconde sont beaucoup moins palpitants, sauf très rares exceptions). Hélas, les paquets de copies reviendront eux aussi, mais pour la première fois de ma carrière, je les corrigerai sur un bureau. Sur mon bureau.

Je ne sais pas encore comment j'irai au lycée, étant donné que ma demande de pass Navigo d'il y a dix jours sur le net n'a toujours pas été honorée. Demain, j'irai en scooter, donc.

Pour compenser ces angoisses de rentrée, je me suis inscrite à la médiathèque de ma ville : j'y ai déjà emprunté plusieurs choses, un peu au hasard selon ce qui me tombait sous la main. Deux dvd : "Le bal des actrices" de Maïween et "Sous le sable" d'Ozon. J'ai regardé les deux. Le premier a mis du temps à me paraitre intéressant, et finalement le travail de mise en abyme est vraiment fécond. Cela m'a fait pensé au théâtre dans le théâtre. Les actrices ont eu de l'audace pour jouer ces rôles... dans leur propre rôle. Quant à Ozon, c'est tout en subtilité, avec des frontières mouvantes qui perdent et perturbent le spectateur. Rampling est magnifique dans ce rôle de femme blessée, je trouve.

J'ai aussi attrapé quatre cd dans les rayons : Camelia Jordana (mignonnet mais pas transcendant), Coralie Clément (du Biolay sans la voix de Biolay, ça s'oublie vite), et deux albums de Morrissey, pas encore écoutés. Quant au live d'Antony, je suis un peu déçue : il y a un "morceau" au cours duquel il ne fait que parler, et cela dure un certain temps. L'album étant déjà court, je trouve cela moyen.

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Sinon, je poursuis mes joggings et mes tours à vélo. L'environnement est très agréable pour ça.

Et dès demain soir, ma vie sociale dans mon château débutera par un G4. Pouvoir recevoir, quel luxe nouveau pour moi !

A tous mes lecteurs qui auront un nouveau casier demain, je souhaite une bonne pré-rentrée. Qu'elle soit la plus légère possible.

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