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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
fatigue
15 mars 2012

Travel's car

Depuis la reprise, je suis comme qui dirait à nouveau dans un tunnel : les bulletins (83 en une journée), les conseils de classe, la reprise des cours avec des secondes complètement décalés par les vacances, les corrections de bacs blancs, les soucis dans l'équipe de lettres...

Et puis sinon, je me prépare à partir en voyage scolaire ! Je n'en ai jamais fait quand j'étais TZR. Je sais bien que ce n'est pas une sinécure, mais la destination compensera : Lisbonne...

Départ samedi, retour vendredi. Si vous entendez qu'un car d'adolescents s'est crashé avec ses accompagnatrices (quatre femmes), vous saurez que c'est moi -en mode humour noir pour contrer toute malédiction. En effet, nous partons en car : vingt-quatre heures aller, itou au retour... J'avais fait ça très jeune pour aller en Pologne. Là, je risque de moins bien le vivre.

Mais le retour me paraitra léger si je suis... admissible. Ze cherry on ze cake : les résultats tombent le 21, en plein pendant le voyage. Précision encore : Asa en fait partie aussi. Nous serons donc ensemble, à l'étranger, avec tous nos grumeaux, lorsque nous découvrirons les résultats. J'ai déjà demandé à Flûtine de regarder pour moi et de m'envoyer un sms aussitôt. Je crains ma réaction, dans tous les cas...

D'ici-là, nous aurons profité du beau temps (environ 24° 18° l'après-midi en ce moment), de la ville, du changement... Je me suis dit que quoi qu'il arrivât, il faudrait que nous trinquions le soir même. C'est d'ailleurs le soir avec sortie en ville de prévue, ça tombe bien.

Et cela n'a rien à voir, mais voici mon futur joujou de sac :

pentax optio_i10_450

 

Ma mère a repris mon ancien appareil numérique, et je me suis offert celui-ci sur vent*privée. Vivement que je le reçoive !

 

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8 mars 2012

Pti bilan

Je n'avais pas pris conscience que les conseils de classe commençaient la semaine prochaine, dont celui de "ma" classe de première techno. Bilan : 93 83 bulletins remplis dans la journée. J'ai mal au poignet ce soir d'avoir tant manipulé la souris pour corriger, vérifier, annoter.

Sinon, mardi (et demain idem), j'ai fait passer quinze élèves en oraux blancs du Bac. Normalement, on ne va pas au-delà de treize... La journée fut longue (de 7h30 à 17h20 au lycée). Pour le plaisir, deux perles de ces grands moments de solitude.

La première, à propos de Néron dans Britannicus :

_ Comment s'appelle cette pratique qui consiste à prendre du plaisir en faisant souffrir l'autre ?

_ La *sodomie* ?

_ Nonnnn... Pas tout à fait...

Difficile de ne pas rire dans ces moments-là.

poussin_la_peste_

Poussin, La peste

La deuxième sur un extrait de Lagarce :

_ Quelle est cette maladie dont souffrait Lagarce ?

_ ...

_ Le fléau des années 80 ? Lagarce en est mort...

_ La peste ?

A part ça, le reste a été plan-plan, assez convenu et peu brillant.

Il va falloir courir après le temps pour corriger les copies de Bac blanc, travailler l'agreg, prévoir les cours en avance (je pars en voyage scolaire le 17, j'en reparlerai), assister aux conseils, et trouver l'énergie de tenir les élèves de seconde, bien excités après trois semaines de vacances (deux + celle banalisée du bac blanc).

Comment fait-on, déjà ?

 

PS : ah et puis mesdames, faites que chaque jour soit "notre" journée et que chaque jour, tous, nous défendions les droits de la femme.

18 février 2012

J'ai appris d'où vient "soi disant" aujourd'hui

grammaire

Mes deux dernières semaines ont été éprouvantes, tant moralement que physiquement. Il était grand temps que cela cesse, même pour deux semaines. Hier, je me suis réveillée avec une migraine terrible; j'ai tenu deux heures en cours, et je suis rentrée (en laissant évidemment des consignes aux CPE pour mes classes...). J'ai dormi cinq heures d'affilée, de 11h30 à 16h30, assommée par mes cachets et par la crise. Cela ne m'a aucunement empêchée de dormir le soir, d'ailleurs.

Je n'ai toujours pas fini de lire Botho Strauss, mais ces lectures de littérature comparée sont perturbantes à plus d'un titre : j'ai cauchemardé dans la semaine, en rêvant que je me faisais violer. Au matin, on n'est guère fraiche. Ceci étant, j'ai beaucoup aimé lire la pièce de Shakespeare, sans doute parce qu'elle est très bien traduite (l'édition bilingue du concours permet d'apprécier). Et je me souviendrai de l'avoir lue durant mon week-end à... Marrakech. Heureusement qu'il y a eu cette bouffée d'air, ce soleil, cette amitié pour tenir.

Sinon, côté lycée, je ressens une certaine amertume, une dureté qui s'installe car je vais de déconvenue en agacement, de déception en étonnement. Si nous ne nous serrons plus les coudes dans cet établissement, ce sera la fin d'une période dorée, dont je n'aurais connu que la queue de la comète. Et nous souffrirons terriblement de cet individualisme...

Je regarde donc comme prévu les postes Eclair vacants. Je réfléchis. Je me dis qu'au pire, je reste dans LycéeDésirée (quelle ironie que ce nom, aujourd'hui !), mais que je déménagerai pour enfin devenir propriétaire, et que je prendrai de la distance avec le boulot. On grignote peu à peu les forces vives de l'Education Nationale, et je ne veux pas y laisser ma santé, même si j'adore enseigner.

grammaire-francaise-et-impertinente

Mon premier jour de vacances s'est déroulé à la Fac : grammaire Maupassant le matin, grammaire Rabelais l'après-midi. J'étais contente d'y aller, pour me changer les idées, apprendre, faire autre chose que mes cours au lycée. Mais... la prof du matin, toute gentille, ne faisait que répéter les mêmes phrases trois fois, avec des "euh..." qui ponctuaient ses propos tous les deux mots. Au bout d'une heure trente, nous avions travaillé seulement trois occurences du texte. Je sais que les profs sont les pires élèves, et que mon exigeance s'est accrue du fait que j'enseigne moi-même, pourtant je ne supporte pas cette perte de temps, augmentée par les questions faussement intellectuelles de trois péquins qui ont besoin de reconnaissance.

L'ambiance des cours de cette année est très différente, bien plus individualiste. Tout cela manque de légèreté et de bonne humeur. Comme beaucoup se prennent au sérieux ! S'ils sont admis, ils diront sans doute à leurs collègues qu'ils doivent avoir moins de candidats et moins de travail parce qu'ils sont agrégés...

Je ne pensais pas ainsi jusque là, mais en repensant au sale coup de mes collègues de lettres, et en voyant ces gens imbus d'eux-mêmes ou vexés de ne pas avoir eu ce fameux concours, j'ai bien envie de leur mettre une deuxième admissibilité dans la tronche. Dommage qu'ils ne m'aient pas piégée avant les écrits : j'aurais eu une raison supplémentaire de me battre, peut-être. Et si tel est le cas -être admissible voire admise-, je prendrai un malin plaisir à leur demander plus de candidats, et autant que mes collègues certifiés. On me taxe de mesquinerie : je ne le deviendrai pas, mais je peux m'en donner l'air.

Je vais travailler durant les vacances, lire tranquillement, aussi, enfin. Le Précis de grammaire pour les concours m'attend, entre autres.

Là, c'est un bon repas à préparer qui me tend les bras. Et je dinerai en regardant encore des épisodes de la dernière saison de Six feet under, même si cette série me bouleverse...

12 février 2012

Because

Une vilaine semaine longue comme un tunnel, avec des déceptions, des trahisons, des pièges, des désillusions, beaucoup de fatigue et des larmes de rage et d'impuissance.

I'll be back soon, dès que j'en aurai l'énergie, promis.

7 février 2012

Télégramme

Rentrée tard hier soir -STOP

Levée tôt ce matin -STOP

Très bon week-end -STOP

Photos à venir -STOP

Récit aussi -STOP

Retour réalité difficile -STOP

Trop de travail -STOP

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3 février 2012

Drôles de dames

La semaine s'est enfin achevée, alors que je ne pensais pas y parvenir. Chaque journée étant une victoire. Vous voyez, quoi. Donc ce soir, libération. Et à l'idée de partir demain, l'esprit s'allège quelque peu. Mon joli jean neuf tourne dans le sèche-linge, ma valise couleur Dragibus est prête, je n'ai plus qu'à me détendre.

Dans vingt-quatre heures, nous atterrirons, je pense. En gros. Bagages déposés au ryad, et première sortie dans la ville pour diner. C'est la ville natale d'Asa, alors nous aurons un guide quasi local.

Je n'ai même pas projeté ce voyage dans mes pensées, pas encore imaginé à quoi ressemble Marrakech, mais je souris de ce voyage à quatre lettreuses. C'est une première pour moi, ce type de week-end.

Besoin fou, plus que je crois, sans doute, de ce changement, de ce bol de nouveauté, de découverte, de rires, d'amitié. Le quotidien ressemble trop à un tunnel depuis plusieurs semaines. De temps à autre, une petite lueur jolie, comme un courrier qui surprend dans la boîte aux lettres (fort réussi, Cédric ! mais aussi F. mon ancienne prof de philo devenue amie qui m'imprime les mails qu'elle m'avait écrits pour l'agreg), un commentaire sur le blog de certains lecteurs fidèles, des ragots drôles avec miss R. en salle des profs...

La fatigue est toujours là, mais elle va s'atténuer grâce à tous ces petits soleils. Et au retour, lundi soir, Flûtine m'attendra...

marrakech

28 janvier 2012

Je ne trouve pas de titre à cette entrée

Allumettes

Après cette semaine d'apnée (révisions, deux jours d'écrits, une journée de stage avec les IPR du bassin, une de cours), je sors à peine la tête de l'eau : la fatigue persiste, et je vais avoir besoin de quelques nuits réparatrices, je pense.

Le stage était vraiment constructif, et j'y ai retrouvé l'inspectrice qui était dans mon jury de leçon à l'oral de l'agreg l'an dernier... Elle est vraiment très bien : je ne peux même pas lui en vouloir. Les élèves, en revanche, ont été pénibles hier : ils trainent des pieds et freinent des quatre fers pour travailler, ce qui donne des classes totalement amorphes, pour lesquelles je m'agite en vain. Et j'ai eu droit à la super blague de l'allumette coincée dans le canon de la serrure de la salle de classe, juste après la récréation de l'après-midi.

Je me suis ensuite forcée à rejoindre Pumpkin et ses copines pour une soirée pizza entre filles : j'ai eu l'illusion d'avoir une vie sociale.

Aujourd'hui, repos en restant à la maison, mais aussi en corrigeant : je suis venue à bout d'un paquet sur quatre. Celui-ci datait de... mi décembre; j'ai honte.

Demain, rebelote sur les copies, mais aussi préparation de cours, et j'attaquerai les lectures de l'oral de l'agreg (sait-on jamais ?) par Sarah Kane, oeuvre déroutante... Et si j'en ai le courage, un petit tour à la piscine ou un jogging le matin...

A part ça, j'apprends beaucoup encore sur moi-même et sur les autres grâce à cette expérience de l'agreg. Quand je parviendrai à définir tout cela, j'en parlerai peut-être ici. Ou pas. D'ici-là, sachez que je suis plutôt sereine après les écrits : je n'ai pas honte de ce que j'ai fait, et je n'en suis pas fière non plus. Tout reste possible. Et cette ouverture me plaît.

Je n'ai pas encore écouté le nouvel album de Gréco. Un peu peur d'être déçue. Je vais bientôt aller revoir en concert Michèle Bernard, et cette idée me fait vraiment plaisir.

Allez, je vais tâcher de faire autre chose que de corriger pour le reste de la soirée. Regarder plusieurs épisodes de Six feet under, par exemple !

25 janvier 2012

Warrior

photo agreg

J'ai survécu à la deuxième épreuve, avec moins de tensions qu'hier. La Fontaine s'est invité aujourd'hui. Ma copie est correcte et sans prétention aucune. Juste correcte, ce qui n'est déjà pas si mal, je crois. J'ai eu l'impression d'être la montagne qui accouchait d'une souris. J'ai tenu, j'ai rendu mes deux copies doubles avec une quarantaine de titres de fables et environ douze citations. Mais là j'ai un tenace mal de tête qui persiste depuis hier. Etrange, isn't it ?

Je reviendrai vous parler de mes impressions, mais j'ai un stage demain et cours vendredi; j'ai faim (je mangerais bien un loup !) et la fatigue se fait sentir...

Et sinon, pour me récompenser, je me suis arrêtée à la Keufna et je me suis offert le dernier album de Juliette Gréco !

 

gréco

Merci pour vos messages de soutien amicaux et enthousiastes, au fait. :-)

24 janvier 2012

I'm still alive

Neuf pages, une drôle d'impression au début, de la panique avant, un sujet assez casse-gueule, je crois. Une copie honnête mais pas mirobolante. 6h45 à composer. Une chaleur étouffante. Mal de tête ce soir, du coup.

Alors les sushis et makis vont me réconforter.

Ah au fait, c'est le théâtre du XVIIIème qui est "tombé" : trois listes de personnages et scènes d'exposition de la trilogie de Beaumarchais.

Prions pour demain, que je puisse faire quelque chose de correct...

18 janvier 2012

Shopping revival

Je suis assez lasse, quoique pleine d'envies de changements et donc motivée pour y parvenir. Je songe par exemple aux mutations acrobatiques en établissement "éclair" : je sais bien que cette proposition de l'Etat est un piège, mais cela me permettrait de rejoindre Flûtine dès cet été, par exemple, et de déménager (mon propriétaire me sort par les oreilles, si je résume : il ne mérite pas mon argent).

L'administration du lycée nous soutient de moins en moins et surtout reconnait de moins en moins le travail que nous fournissons. Tire-au-flanc ou prof dévoué, on a autant de respect...

Le concours, c'est dans une semaine, et je suis à la fois soulagée d'y être enfin, et évidemment inquiète car mes connaissances sont globalement approximatives. Je révise quand même avec régularité. J'aimerais beaucoup tomber sur Maupassant, qui est l'auteur que je maitrise le mieux -sans surprise.

photo shopping

Pour sortir de ma routine et me faire plaisir, je suis allée aujourd'hui du côté de Rivoli, juste après les cours, comme si je faisais quelque chose d'interdit. J'ai révisé dans les transports, et songé aux nouvelles de Guy en faisant les boutiques. J'ai trouvé, pour des prix dérisoires, une jupe en jean (oui oui, moi en jupe, dingue !), un jean Esprit (une première dans ma vie : normalement ils sont trop petits), un joli gilet gris beige de la même boutique, un pull framboise chiné chez Gap, et un ensemble tour de cou/bonnet "mou" en laine mélangée et chiné. Ce petit ensemble était hors de prix initialement : 44.95€ et 22.95€. Du délire. Là, j'ai eu le tout pour... 9.98€ ! Passionnant, hein ?

En fait, si je vous parle de ça, c'est parce que j'ai l'intention de faire un grand vide dans mes affaires après l'agreg, et que je veux renouveler mon stock de vêtements, ainsi que mon style. J'ai très envie de garder uniquement ce qui me met en valeur et ce qui me plait. Le reste sera donné aux bonnes oeuvres et/ou vendu sur une brocante au printemps.

Et puis l'an dernier, quand j'ai passé les écrits, j'étais habillée comme un sac. Cela m'a perturbée. Là, j'ai envie de me sentir sûre de moi, jusqu'au bout des ongles (de pied). J'adorerais m'offrir une nouvelle petite doudoune colorée et légère, mais je dois tenir mes finances un brin, quand même. J'en ai acheté une violette pour ma mère, chez Gap, et je souhaite secrètement (bouh, c'est mal !) qu'elle ne lui plaise pas pour la lui piquer...

Rhaaaaa, c'est bon d'être futile entre deux pages de Rabelais !

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