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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
sorties
3 janvier 2010

Au pied de Montmartre

Pas d'entrée longue ce matin : début de migraine au réveil... Elle trainait depuis des jours en vague mal de tête. Et la voilà qui débarque. Je vais m'occuper à d'autres choses pour l'oublier : je dois vider mes jardinières déprimantes, repasser, corriger des copies (en serai-je capable si la migraine persiste ? mystère), établir ma liste de courses pour Karouf demain...
Hier soir, je suis sortie dans le froid pour aller dîner avec Pumpkin au Léon de Bruxelles de la place de Clichy. En l'attendant, j'ai lu un historique de cette place (qui va être cette année entièrement réaménagée, ce qui provoque moult embouteillages) très étonnant : le cinéma Pathé était pendant la guerre un foyer pour soldats allemands, le Castorama était le cinéma Gaumont Palace, le plus grand du monde en 1931 (6000 places !). J'ai aimé voir les photos anciennes reproduites sur une sorte de cube, au milieu de la place. On y voyait des omnibus à plateforme, le fameux foyer allemand, les anciennes enseignes...

clichy_Gaumont_hippodrome

place_de_Clichy_Wepler

Je vous les mets dans cette entrée. Pour ceux qui la connaissent, cette place populaire, vivante, celle que j'ai arpentée pendant un an alors que j'étais en khâgne à Jules Ferry, cela devrait vous étonner... Pour les autres, le charme des photos anciennes agira, je pense.

Clichy_foyer_allemand

place_de_clichy_5a

Edit de 17h20 : j'ai malgré tout réussi à corriger 29 questions de corpus de type Bac, entrecoupées d'une sieste de migraine, de champignons qui avaient pourri ce midi, d'un thé Fauchon Mai 68 (délicieux), et là je vais tenter un peu de wii fit...

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24 décembre 2009

Musique des mots

Luchini ne vous déchaîne pas*, et pourtant, quel génie ! Dommage... Sachez juste que ces presque deux heures de pure intelligence, de drôlerie, de littérature m'ont ravie. L'esprit qui fourmille, énergique, intempestif, à la limite de la folie m'exalte.
Je n'ai pas osé demander si l'affiche du spectacle était à vendre ou si l'on pouvait me l'offrir gracieusement (oui, je sais, je suis trop idéaliste parfois). J'aurais bien aimé l'avoir.

Bon, sinon, il paraît que ce soir c'est réveillon. Alors je vais vous faire un cadeau musical virtuel. Il s'agit de titres délicieux, tirés d'un album hommage à Boris Vian, lus ou chantés par des femmes aux voix troublantes.

Histoire de ne pas faire de sexisme à rebours, j'ai glissé, au milieu de ces dames, Edouard Baer. Mais peut-on faire plus dandy et plus ambigu que lui ?
Je n'ose finir sur une phrase attendue de type "bon réveillon". Alors voici une petite citation de Paul Valéry, qui sert de point de départ au spectacle de Luchini : "Il n'existe pas d'être capable d'aimer un autre être tel qu'il est. On demande des modifications..."

* Entre le moment où j'ai écrit cette entrée, et celui où je l'ai publiée, deux commentaires de mes coupines de blog ont été postés ! Je n'apporte pas de correction : c'est plus rigolo ainsi...
 


23 décembre 2009

Le point sur ma soirée

Voilà, si vous êtes un de mes fidèles lecteurs, abonné à ma newsletter, vous êtes en train de me lire alors que je suis à l'espace Cardin, tranquillement installée pour assister au spectacle de l'un des plus grands amoureux de la langue et des plus originaux : j'ai nommé Fabrice Luchini.

luchini_point_sur_robert

Je l'ai déjà vu une fois sur du Céline, et cela n'a été que régal. On sent les moments où il improvise de façon grandiose, où il dérive à sa façon si particulière, ceux où il s'abandonne... Je suppose que chaque soir, le spectacle est différent, même si le fond reste le même. J'aurais les moyens, j'irais plusieurs fois de suite le voir.
Ce soir, donc, c'est "Le point sur Robert", avec des textes de Chrétien de Troyes, Paul Valéry, Molière, Roland Barthes...
En voici des extraits, pour vous faire saliver (ou pour vous réjouir de ne pas y être, car je sais que Luchini peut aussi passablement agacer).


Fabrice Luchini Le point sur Robert Petit poème taoiste



FABRICE LUCHINI  - Perceval le Gallois / Le Point sur Robert

 

23 décembre 2009

Je voudrais des Zelle

_24_

J'aimerais faire une entrée qui déchaînerait les foules, provoquerait de multiples réactions, et tout et tout, mais je n'ai pas grand-chose à me/vous mettre sous la dent, là.
Hier, je suis allée rendre une visite de courtoisie à Comtesse et Zelle (qui est en forme, il faut bien le dire). Au programme, thé, photos et livres.
Il faisait particulièrement froid sur le scooter, mais j'ai quand même vu les illuminations de Noyel dans Paris, et ça, c'est chouette.
Aujourd'hui, au programme, courses pour le réveillon, et théâtre... Je prévoirai une entrée pour vous en parler dans la soirée.

Le souci, c'est que j'ai une grande flemme depuis le début des vacances. Je me sens très fatiguée le soir, mais j'ai du mal à m'endormir avant minuit, voire une heure. Du coup, je me lève vers 8-9h, en ayant sursauté à 4h et 6h30... Je m'explique aisément le dernier horaire, mais pas le premier. Bilan : une envie de dormir en journée irrépressible, et contre laquelle je lutte.

A part cela, rien de neuf sous le soleil d'hiver... Et vous, what else ?

18 décembre 2009

Je tiens le bon bout

papillottes


Je n'ai ni la force, ni le temps de vous raconter ma soirée, mais comme m'a dit Tine ce matin, "c'était plein d'amour".
Là, je viens de finir de corriger un paquet de seconde à rendre demain, j'ai enregistré les notes sur l'ordi et dans mon cahier, je m'apprête à rejoindre mes copines au théâtre pour voir deux petites comédies avec environ 200 élèves, puis je rentrerai enfin me coucher...
Ensuite, demain matin, quizz littéraire pour les premières et baccalauréat du même acabit pour les secondes. A la clef, des papillottes et des pièces en chocolat.
Et à onze heures, je serai en vacances ! A demain, donc...

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29 novembre 2009

Comptes d'hiver

Il faudrait que je fasse une entrée sur les sciences et moi (c'est pompeux, oui). Mais je n'en ai aucune envie. Idem pour acheter mon sapin chez mon amikea, corriger mes fichues copies (je ne peux m'en prendre qu'à moi-même d'en avoir autant), préparer le conseil de classe de demain (alors que je suis repos ce jour-là), changer les draps, repasser ma montagne de linge, vider le lave-vaisselle...

Là, dehors, c'est le déluge. Le vent m'a d'ailleurs réveillée ce matin. Vendredi, alors que je commence plus tard, c'est Clochette qui m'a fait toutes les bêtises possibles. Et puis la veille au soir, au moment de dormir enfin, un moustique, que dis-je ? le seul moustique de toute l'Ile-de-France, est venu siffler à mes oreilles. Rien de tel pour m'agacer.

Hier soir, j'ai rendu service à Barbie Dolly (bien plus joli, je trouve) qui manquait d'accompagnateurs pour emmener ses élèves au théâtre. Un Shakespeare de 2h30. Etonnamment, les élèves se sont bien tenus, en dehors de l'envoi de sms pendant la représentation... Après, épuisée de fatigue, j'ai acheté un menu Mc Do, et suis rentrée sous la pluie et dans le vent.

Shakespeare_conte_hiver

Allez, je vais m'activer quelque peu, histoire de m'en tenir à mon objectif du jour : un paquet de copies de STG, et mes cours préparés.

Heureusement que j'ai commencé ma cure d'allymcbealisme...

allymcbeal_cri

Edit de 19h30 : je viens enfin de finir mon paquet de STG; maigre victoire si l'on considère qu'il m'en reste encore quatre... Mais là, je vais m'atteler aux tâches ménagères propres au linge... Trop la fête !

25 novembre 2009

Piment

guillon


Je reviens du tout nouveau spectacle de Stéphane Guillon : il est comme ces croûtes que l'on voulait toujours gratter quand nous étions enfants, et qu'on aimait arracher même si elles étaient moches et qu'elles faisaient mal.
J'aime son audace, son franc-parler et sa finesse face à l'actualité et au monde politique.
Un peu de poil à gratter en ces temps où il faut passer la brosse à reluire, le lustrant et le cirage, ça fait un bien fou ! Il va loin et n'a peur de rien, semble-t-il.
J'aurais aimé une carrière d'humoriste acerbe et acide, mais toujours drôle, tiens.
Bonne nuit, les petits !


Stéphane Guillon : vive la France !
envoyé par franceinter. - L'info video en direct.

23 novembre 2009

"Je n'aime pas les fenêtres, j'aime les trous"

Hier, j'ai déconnecté un peu de ma morosité et du rythme boulot-boulot-boulot en voyant Peps. Chez elle, nous avons fait un brunch. Elle avait fait les choses en grand :

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Ensuite, après divers papotages, direction l'abbaye de Maubuisson. Je voulais la visiter depuis longtemps, et Peps voulait m'emmener à l'expo Orlan qui se déroulait dans ces lieux.
Elle se la jouait parce qu'elle connaissait déjà l'artiste dérangeante, pffff ! Nous avons traversé la grange aux dîmes, le parc, des petits ponts de bois en chantonnant, et enfin l'abbaye. Des oeuvres d'Orlan étaient exposées en divers endroits. Certaines m'ont plu, d'autres moins. Il faut dire que l'artiste prend son corps en guise de champ d'expérimentation et s'en sert pour dénoncer certaines dérives.
Alors la chochotte qui est en moi (peur des aiguilles, de la chirurgie...) a du mal, par moment.

Mais ses robes vides dans la salle des religieuses étaient vraiment très belles. Je compte faire un album photos dès que je le pourrai, mais là je dois m'activer un tant soit peu face à la masse de choses que j'ai à faire pour cette semaine...

DSC_0544

Je complèterai ma note avec le sac de Peps, des photos, et quelques descriptions des oeuvres que nous avons vues, promis !

Edit de 18h25 : entre deux copies, j'ai créé un album photos sur mon dimanche et Maubuisson. Bon visionnage, avant d'avoir les explications...

15 novembre 2009

Démagnétisée

Je ressors d'une sieste de deux heures -oui, encore- qui m'est bénéfique sur le plan de la fatigue, mais qui sclérose un peu mon dimanche... Remarquez, sachant que je n'ai RIEN fait depuis ce matin, cela ne change pas grand-chose à l'affaire.

J'ai fait des rêves étranges de voitures, de ma mère, de noms juifs, de route en lacets, de coffre à ranger avec mille objets, de route vers... qui, vers quoi ? Je l'ignore...

Enfin bon, me voilà éveillée, alors je fais une petite entrée. La nuit est tombée sur la ville. La Défense commence à s'illuminer au loin. Je devrais culpabiliser car j'ai laissé le boulot en plan, mais même pas.

Hier soir, donc, pot dans Paris avec Emy. Rendez-vous était pris devant le café où nous nous sommes rencontrées la première fois -chabadabada !- à Nation. Par flemme et parce que j'avais froid (si vous suivez bien, nous avons depuis hier : larmes + absence d'activité + fatigue et sieste + froid = trop difficile à trouver, mmm ?), je n'ai pas pris le scooter. Je crois avoir bien fait malgré tout, car j'ai découvert au matin que mon parasol crocheté à la barre du balcon était tombé sous la force du vent !

Une fois à Nation, nous avons marché un peu pour rejoindre un café plus calme que ceux des alentours, bondés de supporters footballeux. Nous avons parlé, parlé, parlé de choses et d'autres, petites ou grandes. J'ai tourné autour du pot  pour ce qui me tracassait. Et je n'ai pas pleuré !

Je me suis dit que j'étais étrangement pleine de tics et de tocs face à Emy :  je me touchais le bord de lèvres (je crois que je fais une allergie à un gloss Sephora), pliait les bras, agitait les mains, me titillait le visage... Je me voyais faire cela, et n'y changeai rien. Heureusement qu'Emy m'avait déjà rencontrée !
Nous avons constaté qu'il y avait des points communs entre nos vies. Le passé a resurgi sous diverses formes : Emy et moi avons eu quelques profs en commun au collège et au lycée, dont C.. Alors bon, forcément, deux profs parlant profs... Vers 00h45, j'ai rencontré quelqu'un qui s'inquiétait parce qu'Emy ne répondait pas au téléphone : son Boubou ! Oui, le Boubou légendaire, en chair et en os de chaperon. C'était mimi.

m_tro

Ensuite ils m'ont raccompagnée au métro, dans lequel j'ai voulu passer mon dernier ticket... démagnétisé. J'étais la seule à m'agiter devant les machines sur le quai (il y a des stations pour lesquelles c'est le cas, je le précise pour ceux qui l'ignoreraient). J'ai demandé à un couple non loin de là s'ils pouvaient m'aider en ouvrant les sorties automatiques, mais ça ne marchait pas. La dame m'a ensuite passé son Navigo gentiment (et un peu craintive, je l'ai senti), mais comme il était déjà bipé, impossible de passer non plus. Je leur dis que ce n'est pas grave, que je vais remonter à la station m'acheter un carnet et qu'ils sont déjà très gentils. Ils discutent à voix basse, la femme dit à son compagnon "Donne-lui". Il ne s'agissait pas d'un truc illicite, mais d'un ticket dont il ne se servait pas. J'ai été très agréablement surprise par ce "cadeau", ce geste que je trouve rare.  La situation économique/sociale/politique actuelle fait-elle que la solidarité revient ? Je l'ignore, mais j'ai pu attraper le métro qui arrivait grâce à ce couple, et rentrer un peu avant deux heures du matin chez moi.

Ce matin, les chats étaient programmés sur 6h30, comme d'habitude. Mais moi je n'avais que quatre heures de sommeil. J'ai ronchonné, fait des câlins, puis somnolé jusqu'à dix heures.

Depuis, j'ai une flemmatite aiguë. Tant pis...

La nuit est vraiment noire, maintenant.

7 novembre 2009

Cercle (pas très) littéraire

Voilà, j'ai fini un paquet de copies des STG, j'ai moins mal à la tête quoique facilement mal au coeur, je suis en pyjama : je peux entamer une lonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnngue entrée !

Résumé des épisodes précédents
Virgibri, encore toute nouvelle dans une équipe de choc et de charme au sein de LycéeDésiré, a été invitée sous le manteau par ses collègues de lettres à des soirées déjantées... Les lieux tournent; chacune apporte de quoi survivre dignement (Bacchus ne serait pas déçu).

Episode de jeudi
La première initiation a lieu chez Jeanne -pseudo en référence à la voix grave de Madame Jeanne Moreau. Nous sommes cinq au total. Jeanne est jeune, normalienne, agrégée (tout pour faire un pti complexe léger parce qu'en plus elle n'étale rien, je l'ai appris par hasard), prof en sus à Science Po et pigiste sur France Cucu. Son appartement est dans un quartier parisien tendance depuis environ deux ans.

jeanne_moreau

Je fais le trajet avec Dolly, petite poupée blonde aux yeux clairs et à la voix perchée mais avec un GROS cerveau. J'apprends qu'elle aussi a fait prépa, après être passée par Science Po ("Une erreur de parcours, mais encore fallait-il le faire pour le savoir"), au lycée Henri IV. Dolly est étonnante : elle aurait tout de la nana pénible en apparence, et en fait elle est adorable : attentionnée, rigolote, originale et intéressante dans son analyse des textes... Elle ne cesse de parler, tout comme Jeanne : elles ont le record absolu, je crois.
Arrive ensuite Asa, quarantenaire jolie, originaire du nord mais en fait arabe (j'adore ce genre de phrase), hyper dynamique et sur tous les fronts au lycée, pleine de projets, le sourire aux lèvres tout le temps.
Enfin, Tinette, cinquantenaire, à la retraite cette année, magnifique femme pour son âge, aux yeux luisants et pétillants, plus discrète mais qui assène parfois des petites phrases excellentes. J'ai découvert par hasard que j'avais certains de ses cours sur mon ordi depuis des années... Ses spécialités :  le théâtre et le cinéma.
Et évidemment, Bibi, toute discrète, avec les écoutilles grandes ouvertes, et sa tarte courgettes/lardons/curry sous le bras.

DSC_0476

Au final, nous avons très peu parlé littérature (mais nous étions entourées de livres, j'adore ça). J'ai écouté tous les cancans du LycéeDésiré (il y en a bien plus qu'on ne croit !), les histoires d'amour ou de sexe des unes et des autres. Plein de rires ont fusé. Je me suis couchée à une heure du matin, la tête un peu enfarinée à cause de la cigarette de Jeanne, mais contente de me sentir intégrée à cette équipe de cette façon aussi simple et aussi directe. Seul bémol : le lendemain matin, l'estomac retourné au réveil et un fond migraineux. Etait-ce dû à la crainte de la reprise ou à quelque nourriture mangée la veille au soir ? Je l'ignore, et ce n'est pas grave.

barbie_vomit

Il faut juste que je travaille sur mon complexe d'infériorité, maintenant...

PS : j'ai oublié de préciser qu'elles sont toutes des vraies bombes niveau corps, top fashion, féminines et classe... Je me sentais un peu boudin, moi.

barbie_obese

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