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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
16 août 2007

Laissez un message après le biiiiip

Histoire d'embêter Pascale, je vais laisser un message du genre : "je m'absente pour une dizaine de jours blabla". Je serai dans les Hautes-Alpes, avec des sportifs. Je vais retirer la rouille de mon arc, en même temps.
Ensuite, à mon retour le 25 au soir, je referai mon sac pour partir le lendemain en vikend à Honfleur. J'aime bien faire des trukkks.

 

Mais blogger va me manquer quand même, évidemment.

 

Alors quelques petits mots à mon retour me feraient plaisir... J'dis ça, j'dis rien, hein.

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15 août 2007

My house on my back

sherpa_2006_04_1382


Ohlalalalalala, mon sac ressemble à celui d'un sherpa ! Avec la valise d'arc en plus, ça promet, demain, dans le métro... Je vais avoir l'air d'une méga touriste -ou d'une aventurière, tiens.
Mes habits "techniques" (Northface, Millet...) jouent un rôle là-dedans, c'est certain. Mais au moins, je ne porterai pas de coton durant mes 8 heures de voyage en train et je resterai au sec. Et toc.


parka_north_face


Sinon, je tenais à vous dire que, cette fois-ci, j'ai préparé des messages à l'avance. C'est rigolo de les voir exister dans le "(futur)" comme dit canalblog.
Bon, je vais me faire un petit scrabble en ligne, histoire de me détendre (car je stresse généralement pas mal avant ce genre de voyage).

14 août 2007

Merci, Maxou

14 août 2007

Trucs

J'ai acheté le cadeau des trente ans de S. hier, mais chut ! Je ne pourrai en parler qu'après le 15 septembre. Pffff, c'est loin...
Sinon, j'ai investi dans un super truc utile : un repose-cuillère futuriste. Et de jolis torchons noirs et blancs.

repose_cuill_re


Pis aujourd'hui, je dois faire un achat terriblement exaltant : du dentifrice. Pas n'importe lequel, en même temps, mais bon. Faut aller dans une parapharmacie. S. m'avait demandé un dentifrice, qui, finalement, n'est plus commercialisé. Facile à trouver, donc. Pffff...


elgyfluor_gr


Je prépare mon départ pour les Hautes-Alpes (jeudi). Je prévois des vêtements d'été, de marche et contre le froid. Je prendrai aussi mon arc, histoire de me remettre dans le bain. J'en ai bien besoin, sachant que j'ai dû le sortir trois fois de sa valise cette saison...


DSC_0007

13 août 2007

Mammouth teuton

La voie sans issue du collège allemand

Les problèmes insolubles des «Hauptschule» illustrent la faiblesse d’un système scolaire à trois vitesses.

Par Nathalie Versieux

Libération : mercredi 8 août 2007

 

 

Il y a un an, un tremblement de terre secouait l’univers scolaire outre-Rhin. Une poignée d’enseignants lançaient par voie de presse un appel au secours, constatant leur incapacité de continuer à enseigner dans leur collège de Neukölln, un quartier défavorisé de Berlin. Indiscipline, racisme entre minorités, violences, vandalisme… «Nous formons ici de futurs criminels et terroristes», résumait alors une professeure. L’école Rütli présentait tous les syndromes du dysfonctionnement d’une bonne partie des Hauptschule, ces établissements du secondaire réservés aux adolescents en échec scolaire. «Dans 16 % des Hauptschule allemandes, il n’est plus du tout possible d’enseigner», rappelle une étude de l’Institut Max-Planck, en listant ces dysfonctionnements.

Aujourd’hui, le calme est revenu à l’école Rütli. «Nous avons de nouveau un directeur, davantage d’enseignants, de moyens, et même trois travailleurs sociaux issus de l’immigration», pour faciliter le dialogue entre familles et professeurs. Près de 83 % des adolescents de l’école Rütli sont issus de l’immigration (contre 33 % au milieu des années 80). En un an, l’ambiance au sein de l’établissement s’est améliorée. Des initiatives ont été lancées pour développer des ateliers de musique, de boxe ou de danse. Un groupe d’élèves a même lancé Rütli-Wear, une collection de tee-shirts vendus à l’extérieur de l’établissement.

«Mais, pour les élèves, pour leurs chances d’avenir, rien n’a vraiment changé», déplore Petra Eggebrecht, professeure à l’école Rütli, «par conviction», depuis 1970. «Les rares élèves qui parviennent à décrocher leur diplôme de fin d’études ne trouvent pas de place d’apprentissage. Il est temps d’abolir le système scolaire à trois vitesses», en vigueur dans la plupart des Länder allemands et qui fait des Hauptschule un «dépotoir» aux yeux des employeurs potentiels. Cette année, aucun des élèves de la 10e classe (qui préparent leur diplôme de fin d’études) n’a pour le moment trouvé de place de formation en alternance pour la rentrée.

«Echec». A l’origine, les Hauptschule étaient le pilier du secondaire en Allemagne. Seuls quelques élèves passaient par les prestigieux lycées (Gymnasium), conduisant au bac (40 % d’une classe d’âge obtient ce diplôme). Aujourd’hui, la moitié des élèves atterrissent en Realschule, de niveau intermédiaire et pouvant aussi déboucher sur un bac. Les moins chanceux échouent sur les bancs des Hauptschule. «Vous retrouvez là les 10 % d’une classe d’âge en échec scolaire depuis le primaire, et avec eux une concentration de problèmes en tout genre : sociaux, cognitifs… Ce genre d’école ne peut par définition s’en sortir qu’avec de très bonnes compétences, d’excellents professeurs et davantage de moyens que les lycées. C’est rarement le cas», déplore Siegfried Arnz, chargé du dossier des ­Hauptschule au sein de la municipalité de Berlin. ­Arnz sait de quoi il parle : il a pendant dix ans dirigé l’une des rares Hauptschule de Berlin à être citées en exemple dans la capitale pour son ambiance de travail et son absence de violences. Sans que cela augmente pour autant les chances de débouchés des élèves. «A Berlin, où le marché du travail est très tendu, les entreprises préfèrent former des jeunes issus des Realschule et même des lycées plutôt que ceux qui viennent des Hauptschule, regrette le pédagogue. Dans les Länder du sud et de l’ouest du pays, où la situation économique est meil­leure, c’est un peu différent : les entreprises se rendent compte qu’elles ont davantage intérêt à former un élève peut-être médiocre mais qui restera dans l’entreprise, plutôt qu’un lycéen qui se lancera ensuite dans des études supérieures. A condition que ces élèves respectent les règles élémentaires de discipline et de ponctualité.» Ce qui est loin d’être acquis dans les Hauptschule des grandes villes.

Petra Eggebrecht semble parfois découragée. Au sein de l’école Rütli, elle gère avec sa collègue Steffie Kraemer-Evertz une classe de huit élèves en grande difficulté, âgés de 14 à 17 ans. Les deux enseignantes sont assistées de deux travailleurs ­sociaux. Quatre adultes pour huit jeunes… Ce n’est pas trop. «Avec eux, il faut tout reprendre de zéro : maîtrise de l’allemand, écriture, lecture, mathématiques, comportement… précise Steffie Kraemer-Evertz. L’objectif est de leur permettre de réintégrer à la rentrée une classe normale dans l’école. Avec le groupe qu’on a cette année, je suis sceptique. Je ne sais pas qui va y parvenir. Le niveau est très très faible, et les problèmes de comportement considérables. Ici, c’est un peu comme dans une famille. Noyés dans une classe, j’ai peur que ces jeunes ne s’en sortent pas…»

Ce jour-là, en début d’après-midi, Hussein, Marcel et Aleczander sont encore là. Deux filles qui perturbaient la classe ont été renvoyées chez elles. Difficile d’ignorer la présence de Hussein, 16 ans, qui dessine dans un coin. Ses réactions semblent imprévisibles. Le garçon parle fort et prend la parole à tort et à travers. «Moi, j’ai commencé à sécher l’école en CP», fanfaronne-t-il. Avant de regretter que ses parents ne viennent jamais aux entretiens prévus avec les enseignants . «De toute façon, ils ne savent même pas dans quelle école je vais !»

Bien souvent, ce sont les professeurs qui se rendent dans les familles pour nouer le contact. Marcel n’ouvre pas la bouche, perdu dans la lecture d’un roman d’action. Il est l’un des rares Allemands de l’école et arbore un profil de bouc émissaire. Aleczander s’agite à la cuisine : il a préparé pour le déjeuner une spécialité d’ex-Yougoslavie. Individuellement, les jeunes sont attachants. «Le problème, c’est l’absence d’adultes de référence offrant un modèle positif, insiste Steffie Kraemer-Evertz. Les parents ne travaillent pas. Certains n’ont de toute façon pas le droit de travailler, du fait de leur statut en Allemagne. Ils ont fui des régions en crise, ne sont pas expulsables, mais on ne leur accorde pas pour autant de permis de séjour ! Enfants et parents n’ont aucune perspective. Nous avons des élèves qui sont les seuls de leur famille à se lever le matin.»

«Aucun avenir». Dans ces conditions, pourquoi maintenir les Hauptschule ? Enseignants et pédagogues réclament l’instauration du secondaire à une, au pire à deux vitesses. Dans ce type de système, «les meilleurs aident les plus faibles et servent d’exemple. Les jeunes des milieux défavorisés se rendent compte que, en travaillant, ils peuvent s’en sortir», plaide Steffie Kraemer-Evertz. «Les Hauptschule n’ont aucun avenir, parce que les parents engagés refusent ce type de scolarité», insiste Ernst Rösner, chercheur à l’Institut de recherche scolaire de Dortmund. Seuls 10 % des parents allemands sont prêts à envoyer leur enfant dans ces établissements. 80 % des élèves des 5 000 Hauptschule sont d’origine étrangère. A ce jour, seuls le Land de Schleswig-Holstein et la ville de Hambourg ont décidé leur prochaine suppression au profit d’une scolarité à deux vitesses.

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11 août 2007

Anti-grisaille

gargouille

Contre la morosité ambiante, une seule solution : sortir, se bouger. Alors je vais aller faire un tour vers les grands magasins, je pense.
Parce qu'en tant que parisienne, je peux me payer ce luxe : jouer à la fille qui a des pépettes à dépenser, évoluer dans tous les rayons, puis repartir bredouille.

fournitures_scolaires

Par la même occasion, je jetterai un oeil aux fournitures scolaires (profitons-en pendant que la plupart des schtroumpfs sont en vacances avec leurs parents et leur hurlent : "Ouinnnn, y' fait pô bô ! L'eau est froide !"). Puis à la Queufna.(Tiens, en cherchant une autre façon d'écrire "FNAC", je me dis que, finalement, ce magasin est le snack de la culture...) Et pis chez Sephora. Et pis chez Scoregames. Et pis, et pis...
Je noierai mes idées noires dans des occupations typiquement futiles et capitalistes, quoi.
Même pas peur. Même pas honte.

10 août 2007

Dust in the wind

DSC_00151

Il fait évidemment bien gris aujourd'hui.
Un an que la Reine est morte. Les images reviennent, douloureuses, froides.
Ce type du crématorium qui nous a balancé l'adagio de Pachelbel sans qu'on lui demande rien. Et qui a lu un texte sans doute répété des centaines de fois, juste en changeant le nom du mort, alors qu'on ne voulait rien. RIEN.
Je lui aurais bien coupé la langue, si j'avais pu.
Cette allée de rosiers que je n'avais revue depuis des années, où les cendres de la Reine auraient voulu se mêler à celle de son fils. Mais tout s'envole. La cendre plus qu'autre chose.
Mon pied qui se brise au lieu de ma tête et de mon coeur trop lourds. Larmes de rage.
Et si je suis dans cet appartement aujourd'hui, c'est grâce à Elle. L'argent qu'elle m'a laissé. Amer constat. La vie nous joue des tours. Mais je sais que la Reine en aurait souri. Ri, peut-être.

9 août 2007

A part ça, tout va bien

Pendant six semaines, ils n'en ont pas aperçu un seul. Venus de Chine, du Japon, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, des experts ont écumé les eaux du Yangtsé, le grand fleuve chinois, sans rencontrer un seul "baiji", le nom chinois du dauphin blanc de rivière. "Ces résultats signifient" que cette espèce "s'est probablement éteinte", a indiqué Wang Ding, de l'Académie des sciences chinoise, qui a dirigé l'expédition, menée en décembre et dont les conclusions ont été rendues publiques mercredi 8 août.

 

"Une partie de l'âme chinoise s'en est allée", titre le quotidien britannique The Independent, qui souligne l'importance du cétacé en Chine, où il est surnommé "la divinité du Yangtsé", dont il habite les eaux depuis 20 millions d'années.Quelque 5 000 dauphins auraient vécu dans les eaux du Yangtsé il y a moins  d'un siècle, selon le site baiji.org, fondé par des associations de différents pays qui se consacrent aux espèces menacées. Une expédition conduite en 1997 n'avait permis de repérer que 13 individus. Victime d'une pollution dévastatrice, de la pêche illégale et du trafic fluvial, le baiji est la première espèce de cétacé à subir les conséquences de l'industrialisation en s'éteignant. (source : Le Monde)


baji

8 août 2007

top chrono

JT de 20h, France2, copie conforme du journal de Pernaud :

Les vacances d'Iznogoud, insignifiantes au plus haut point : environ 8 minutes.

sarko_vac


Une plage en France, connue seulement des initiés : environ 5 minutes.


_toile_de_mer


25 millions de sans-abris en Asie, suite aux inondations : 10 secondes.  Selon l'Unicef, des millions de personnes pourraient contracter le paludisme, la dengue et d'autres maladies si les autorités n'apportent pas dans les jours à venir médicaments et nourriture aux personnes sinistrées.


inondation_Bangaldesh


La priorité de l'info me laisse pantoise et écoeurée.

8 août 2007

Dogme de la rue

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