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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
13 octobre 2009

Pacse-moi

pacs

On parle beaucoup des dix ans du Pacs, en ce moment. Dix ans. C'est peu et c'est beaucoup. J'entends partout les fameux pourcentages sur le nombre de couples hétéro (95% l'an dernier) face aux couples homo pacsés. Sur les dépacsages (16%, contre 45% de divorces), aussi.
Comme s'il fallait se justifier sur le succès du Pacs. Ou se positionner absolument face aux hétéros. Et puis c'est si rassurant de se dire que 95% des Pacs l'an dernier ont été contractés par des couples "standards"...
Et bien moi, cela m'agace de rentrer dans les statistiques qui rassurent les bonnes gens : je suis dépacsée de cette année. Je n'ai toujours pas ouvert le courrier qui l'officialise. Oui, c'est très facile comme démarche à effectuer. Et c'est aussi personnel et enthousiasmant que lors de la signature du pacte entre deux personnes qui s'aiment : froid, distant, mécanique.

Oui, j'ai quitté S. et j'ai donc rompu le contrat de moi-même, implicitement. Nous allions vers nos cinq ans de Pacs. Six en novembre. Que les homophobes se réjouissent, donc.

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12 octobre 2009

Passage éclair

101020091728


Je suis reviendue ce soir de Vannes. Vous avez été fort sages, ici...
Je vais télécharger les photos de mes appareils au plus vite et préparer un tant soit peu mes cours ce soir. Hum. Bon, j'ai quand même corrigé un paquet grandiose de copies de STG ce week-end. Admirez l'exploit.
A très vite !

DSC_0361

10 octobre 2009

Nikè et compagnie

Suite à la consigne 76 sur les interviews sportives, j'ai participé timidement aux défis du samedi cette semaine. Il fallait écrire trois versions : en cas de victoire, d'égalité et de défaite.
Voici mon défi, intitulé "Nikè et compagnie".

baskets


« Je tenais le match, je le sais. J’étais à l’aise dans mes baskets Niquele sans lesquelles je ne ferais rien, mais tout a basculé à un moment donné… Il faisait chaud, la sueur me coulait dans les yeux… J’ai cru que je voyais mal… J’ai compris que je perdais le match quand j’ai vu la navette spatiale atterrir… »

« Le problème, c’est qu’eux et nous, nous avions les mêmes baskets Adadas. Alors forcément, pour nous départager, c’était dur… L’amorti, la chambre à air intégrée, le mini frigidaire, l’ABS, les lacets phosphorescents et le GPS vers les buts, toutes ces options ne pouvaient nous départager. Mais la prochaine fois, on aura un autre sponsor, c’est sûr ! Comment ? Nos performances sportives ? Notre entrainement ? Euh… Je dois filer aux vestiaires, on m’attend pour des photos, désolé ! »

« Tout d’abord, je tiens à remercier mes sponsors sans qui rien n’aurait été possible, le maire de cette si belle ville qui nous a ouvert le stade pour une somme modique, ma grand-mère qui m’a donné le goût de l’effort, mon entraineur Joseph qui est un ami et… Pardon ? Non, je n’ai pas changé d’entraineur récemment. Euh, ah oui, c’est Jacques. Donc Jacques qui est mon ami depuis toujours, et mon chien avec qui je cours quotidiennement. C’était un beau match, vraiment. Je sortais d’une blessure au lobe d’oreille, et j’avais vraiment peur de ne pas assurer aujourd’hui. J’ai puisé au plus profond de moi-même, j’ai bien lacé mes chaussures Le Poulet sportif et j’ai foncé ! Non, vraiment, y’a pas à dire, on court vite avec ça. J’ai bien pris appui sur mes cuisses et j’ai couvert les ailes avant. Voilà, tout le secret est là. »

10 octobre 2009

A l'ouest, du nouveau.

rails


Je m'enfuis dans une heure vers l'ouest, vers la mer.
Je m'enfouis dans le train, copies à la main.
Je m'engouffre dans l'air marin.
Je m'enfonce les écouteurs dans les oreilles.
Je m'enfuis.
Jusqu'à lundi.
D'ici-là, un peu d'embruns virtuels, peut-être...

9 octobre 2009

Pourquoi tant de haine ? *

bon_colere

A écouter

Il y a des jours, comme ça, où l'on rentre en se disant qu'on ne sert pas à grand-chose, pourtant le fil tendu ne s'est pas brisé et ce n'est déjà pas mal.
Il y a des jours où l'on se demande si on a bien fait, bien dit, bien réagi.
Il y a des jours où l'on rentre en se demandant pourquoi il y a tant de haine enfouie en les autres, et pourquoi ma colère ne surgit pas, elle. Pourquoi je la contrôle parfaitement depuis des années. Des années trop longues pour être vraiment comptées.
Pourquoi cet élève détourne le regard par affront, et pense que je le prends pour un demeuré. Pourquoi il est toujours sur la défensive, et considère que ce mode de fonctionnement est la "normalité".
Pourquoi ce furoncle vivant sur son scooter a fait demi tour pour venir taper violemment ma vitre de voiture, devant le commissariat.
Pourquoi il voulait ma peau. Pourquoi je suis restée calme, lui disant d'un ton neutre, avec un demi sourire aux lèvres : "Ce n'est pas moi qui m'énerve, c'est vous." Et j'ai redémarré, pensant l'espace d'un instant qu'il allait me suivre jusqu'à la rue d'après - jusqu'à chez moi, donc.
Il y a des jours où  j'ai l'impression de donner beaucoup de moi au travail, dans la vie, et où je me positionne au-dessus du lot, de façon sans doute injuste : le facteur qui dépose un colis sur le paillasson d'un voisin, alors qu'il m'est adressé; le proviseur qui enterre l'affaire; des élèves qui sont de mauvaise foi et refusent de travailler; des collègues qui refusent d'affronter les élèves... L'incompétence a toujours été inacceptable à mes yeux. L'exigence que je me porte, je l'attends des autres. Grossière erreur, que je ne parviens pas à corriger.
La moitié de la classe de STG ne m'a pas attendue plus de trois minutes ce matin : ils sont partis. Puis revenus deux heures plus tard, comme des fleurs. Alors que moi, j'attends. Je suis experte, en attente. D'une patience infinie.
Il y a des jours que l'on aimerait recommencer, peut-être pour faire autrement. Ou pour bien les enregistrer, et garder un peu d'amour en soi, beaucoup de patience, énormément de foi en ce que l'on fait.

Vous m'y aidez un peu, en me lisant.

* Etonnante coïncidence en cette journée d'attribution du prix Nobel de la paix...

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8 octobre 2009

Une musique qui a trente ans...

Entendus sur France Inter, en rentrant de chez ma mère...

Un morceau dont j'ignorais les références mais que je connaissais, aux sources du rap.

abd_al_malik

Et puis l'un de mes chouchous... Je me demande toujours ce qu'il donne en concert. Je ferai écouter cette chanson à mes secondes en ECJS, je pense.

8 octobre 2009

Kawa party

J'ai beaucoup cauchemardé cette nuit. Entre autres, mon pti sushi de requin sautait du sixième étage... L'image de son saut me reste en tête. Tête chargée d'un début de migraine, d'ailleurs.
Sinon, après avoir tenté de dégonfler les boules qui me servent d'yeux au quotidien, j'ai passé l'aspirateur comme une folle, rangé la cuisine, fait tourner une machine, préparé le sèche-linge, attendu le livreur de la Poste en vain (j'avais un petit mot hier dans ma boîte disant qu'il repasserait ce matin : n'allez pas croire que je sois désespérée au point d'attendre un facteur qui ne vient jamais et qui serait mon seul ami...), pris ma douche à toute vitesse et maintenant je dois cuisiner mon déjeuner.

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Ceci étant, j'ai à peine déballé mon zouli cadeau. J'ai bien envie de m'en occuper cet après-midi, histoire de ME consacrer un peu de temps. Les copies sont en stand by.Il faut encore tenir deux semaines. Qui ménage sa monture va loin, dit-on. Pas faux.

Et l'air de rien, il me reste à ranger mon linge propre, réparer le net chez ma mère, annuler un cours particulier (pas en forme et pas envie), préparer mes cours, et peut-être m'occuper de mes jardinières. C'est suffisant pour le reste de ma journée de "repos", je crois.

7 octobre 2009

Rush

Je suis censée être de repos jusqu'à vendredi 10 heures, mais j'ai tellement de choses à faire que je ne sais plus où donner de la tête...
Etablir un devis pour le rétroviseur de mon scooter, et donc contacter le gentil fautif pour qu'il me rembourse.
Aller chez Sephora pour enfin m'acheter mes produits de beauté manquants. Je n'en ai eu qu'un sur trois...
Faire le ménage car je ne serai pas là ce we, et je ne veux pas rentrer dans une porcherie.
Prendre rdv chez le médecin pour bêtement faire renouveler mes ordonnances. Sauf qu'il n'y avait plus de rdv de libres.
Acheter des capsules Nespresso, ma drogue du matin.
Réparer le modem de ma mère et relancer son internet.
Récupérer mon cadeau que je me suis fait à moi rien qu'à moi dans un relais Kiala.
Corriger au moins un paquet de copies sur quatre.
Anticiper mes cours pour la fin de semaine et gérer les bacs blancs, lectures programmées, le blog pour les élèves, etc.
Penser à acheter ce qu'il faut pour la fête du lycée et des p'tits nouveaux (dont moi !). Prévoir aussi le menu pour une soirée chez moi sous peu...
Préparer une machine, un sèche-linge et repasser.
Lancer un lave-vaisselle.
Donner un cours particulier.
Aller à mon cours du soir au Louvre.
Enfin m'occuper des sorties théâtre pour les élèves, et d'une visite de musée...
Acheter de l'euphytose pour me détendre un peu.
Répondre à la lettre de F. qui date de... juillet.
Appeler Comtesse.
Et respirer, respirer, respirer...

hurry

Edit de 18h45 : j'ai barré ce que j'ai fait aujourd'hui, et en plus mon scooter est réparé ! Et mon cadeau de moi pour moi est bôôôôô !

Edit du jeudi, 11h30 : en violet, ce que j'ai réussi à faire ce matin, mais je viens de me rendre compte que ma liste est incomplète... Piouh !

6 octobre 2009

Je lisse ma moustache

fausse_moustache

Je sais bien que vous n'êtes pas fébriles devant vos écrans en attendant de mes nouvelles, mais je pense qu'il est nécessaire de faire un petit bilan de la journée.
Ce matin, en arrivant, maux de ventre, je dois l'admettre. C'est bête, je le sais, pourtant ne rien avoir reçu du proviseur hier m'inquiétait. Arrivée au lycée, j'ai pu constater que je n'avais rien non plus dans mon casier. Super rassurant. Moi qui étais à peu près claire dans ma démarche dimanche, je me retrouvai fort dépourvue devant un tel vide.
Heureusement, mes collègues étaient là, quoique rares en ce mardi matin.
Je suis passée voir le CPE, qui avait appris presque par hasard l'affaire hier, en consultant ses mails... Hum. Il m'a soutenue et a décidé de passer voir les STG deux heures après, juste avant que je fasse mon cours. Savon et compagnie, devant un adjoint transparent, inodore, insonore. Les STG étaient égaux à eux-mêmes, inébranlables. Ils pensaient apparemment que je ne ferais pas cours aujourd'hui. Je les ai refroidis avec mon "Voltaire, chapitre III, vous sortez votre cours. Et si vous n'avez pas vos affaires, une feuille et de quoi écrire." Certains trainaient des pieds pour s'y mettre. Ils ont été déçus de me voir aussi gaillarde, je crois.

D'autant que j'ai fait mon petit laïus du type : "Je tenais à remercier les coupables. J'ai eu de jolis témoignages d'amitié, une bouquet de fleurs, des mails ce week-end... C'était un mal pour un bien, vraiment." Les STG ont feint l'indifférence, les ES se sont amusés de ma boutade -pourtant sincère. L'humour est vraiment ma meilleure arme, surtout en situation de conflit.

Sinon, toujours aucun coupable en vue (personne ne veut se dénoncer) et je crois que l'enquête stagne. Quoi qu'il en soit, les élèves ont vu que je ne lâcherai rien et que l'on continuerait notre travail en vue du Bac.

Bon, j'ai beau fanfaronner, tout cela m'a fatiguée. Alors j'ai décidé de ne pas corriger de copies ce soir. Je serai tranquillou devant les Desperate housewifes comme chaque mardi, peut-être avec un panaché.

Pour vous faire sourire, sachez que j'ai envisagé des commentaires sur les copies du type : "vous êtes rasoir/barbant, là" ou "vous avez un poil dans la main", ou encore "votre remarque est poilante". Et puis comme j'ai réussi à me faire saigner de la lèvre supérieure nerveusement depuis samedi, si l'un des élèves m'avait chambrée là-dessus, j'aurais évidemment répondu que je m'étais mal rasée ce matin... ;-)

5 octobre 2009

Faut-y que j'sois solide !

violence__cole


Outre le fait que j'ai passé une journée de repos assez nulle en soi (soucis administratifs au pays des shadocks de l'immobilier), je pensais naïvement trouver en rentrant un message au moins du lycée afin de savoir où nous en étions et comment agir demain.
Mais rien. Nada. Queutchi. Niet.
Super facile à gérer, vraiment.

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