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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
12 juin 2009

Obture-la donc !

En me baladant dans le Bihètechvi pour la fête des mères, au rayon photo, j'ai découvert une expo organisée par Canon. Tous les boîtiers de légende étaient là, de l'argentique des années 50 au numérique actuel.
Ma découverte a été un peu gâchée (le terme est fort ?) par deux fautes d'orthographe sur les affichettes exposées...
Rabat-joie, je l'ai signalé à un responsable du rayon, en m'excusant. Aussitôt après, dans les escalators, je me suis dit que j'avais été bien bête (de m'excuser, et non de signaler des fautes d'orthographe sur une expo itinérante).
C'est moi ou tout se perd, ma pauv' dame, mon bon monsieur ? Quand je lis des fautes grossières sur les sites du Monde ou de Libé, je me le dis...

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Et puis d'abord, je suis équipée Nikon, moua !

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12 juin 2009

Y'a du monde au balcon

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12 juin 2009

Tu veux ou tu veux pas ?

6h35 : mon résultat de mutation n'est toujours pas publié. Sur quoi dois-je me baser ? Je sens que j'aurai la réponse un de ces quatre matins, sans prévenir. J'ai bien fait d'aller me coucher hier soir sans attendre bêtement.
Mais j'ai mal dormi et mal au ventre. Me sens oppressée.
Zut, moi qui voulais garder la tête froide, c'est raté.
Bonne journée à tous... Les gremlins m'attendent.

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Edit de 18h15 : il me semblait bien que quelque chose ne collait pas sur le site des mutations. L'erreur de date a été rectifiée : résultats prévus le 15 à minuit... Belote et rebelote pour le stress.

11 juin 2009

Le professeur imaginaire

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Au collège A la garderie, les élèves ne tiennent plus en place. Et les conseils, c'est seulement la semaine prochaine... La fin des cours, le 26. Vais-je tenir survivre ?
Ce matin, petite initiation au genre théâtral. Les questions fusent. Les plus belles :

* Madâââme, ça existait les avions au temps de Molière ?
* Et le Coca-Cola ?
* Et les voitures ?
* Ben oui, les voitures ça existait, espèce de teubè ! Tu crois qu'ça vient d'où les Ferrari ?
* Madame, Molière, c'est avant Jésus-Christ ?

J'en ai oublié d'autres, vous m'excuserez... Mais au bout de trois heures, j'ai la tête farcie de Ferrari à manivelle, entre autres.

Sinon, mon amie la secrétaire du principal tarde à envoyer mes demandes de remboursements kilométriques : il faut faire parvenir chaque mois un bilan de mes jours travaillés. Celui de mai n'a toujours pas été fait. Elle accusait une certaine impatience face à mes réitérations polies mais je sens que je vais devenir plus sèche, à force : le Rectorat a déjà quatre mois de retard de traitement. Ce dont se fiche la secrétaire, qui traitera ça "quand [elle aura] le temps, et puis de toute façon, ils feront un rappel d'un coup". Mais oui, et la marmotte, elle emballe le chocolat.

Ah et puis ce soir, à minuit, les résultats des mutations tomberont. J'y crois sans y croire tout en y croyant un peu mais pas trop hein. Faudrait pas espérer.

Quoique...

10 juin 2009

Auto persuasion

"Et un sourire"


La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un cœur généreux
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs
Une vie,
La vie
A se partager.


Paul ELUARD, Le Phénix, 1951

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9 juin 2009

Ma journée

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Playlist : Nougaro, Raphaël, Saez.
Travaux domestiques et administratifs : Poste, banque, linge, repassage complet, tri pulls d'hiver.
Photos : pluie et chats.
Efforts : wii fit une heure.
Bonnes nouvelles : la Fée entre dans une grande prépa parisienne.
Blues : réflexion sur l'amitié.

What else ?

Nothing.

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9 juin 2009

Pour un sourire matinal

8 juin 2009

Consigne 64

La consigne des défis du samedi était de poursuivre la nouvelle fantastique la plus courte de F. Brown (Un coup à la porte) : "Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte..."


Dans un premier temps, il crut avoir mal entendu. S’être trompé. D’un geste lent, il se tourna, sans un bruit.

Le coup recommença.

Stupéfié, l’homme s’approcha d’un pas lourd et tremblant. Il fut si lent encore, que, pour la troisième fois, on frappa à nouveau. Les coups étaient secs, rapides, nets. Aucune hésitation dans le geste.

Enfin parvenu à la porte, la main sur la poignée, l’homme sentit une goutte de sueur s’insinuer dans son dos et glisser le long de sa colonne vertébrale. Pourtant, il se sentait glacé.

Il tourna la poignée. Sa main moite collait à celle-ci.

Il entrouvrit la porte.

Personne.

Personne n’était visible.

En revanche, ce que l’homme laissa perplexe, ce fut la pluie. Il pleuvait de grosses gouttes abondantes et irrégulières. Il se retourna avec précaution, et vit dehors, par la fenêtre, un soleil éclatant…

 


Comme il est stupide, celui-là ! Quel spécimen !

D’un autre côté, il est drôle. J’adore lui faire des farces. Certes, j’y suis allé un peu fort avec la fin de son monde… Mais le coup de la porte ! Qu’est-ce que ça me fait rire ! J’en pleure à chaque fois…

Au moins, maintenant, les Hommes ne me font plus pleurer de désespoir…

7 juin 2009

Shadock élection

Aujourd'hui, vous le savez, il y a  : les européennes, la fête des mères, la finale hommes de Roland-Garros (et accessoirement mes virtuels neuf ans de rencontre avec S).
Je me suis acquittée de mon devoir civique de façon assez amusante mais aussi ridicule. Sachant que je suis toujours inscrite sur les listes électorales de mon ancienne ville, je me rends dans ce que je crois être mon bureau de vote, le n°10. Là, on m'apprend qu'en fait je dois me rendre au bureau de vote n°11, pas très loin, à cause d'un nouveau découpage administratif. Bien, soit.

Arrivée au n°11 (ça fait un peu Loto), une gentille petite dame est interloquée et suggère d'aller au n°10. Ben non, j'en reviens. Ah. Alors coup de fil pour vérifier. Finalement, je suis au bureau de vote n°37 (que l'on m'indique fort mal et je fais un tour de pâté de maison pour rien).

Moi j'dis, faut avoir envie de voter, car j'en connais qui auraient déjà renoncé.

affiche_europ_ennes

Bref, j'ai pu m'acquitter de mon devoir civique, même sans ma carte électorale (zut et flute, où est-elle donc ? j'adore avoir mon petit tampon dessus !). J'ai eu le temps de voir l' affiche effrayante de Dieudonné (elle m'a glacé le sang), l'absence d'affichage sur certains panneaux (ça fait envie), mais aussi de constater qu'il y avait peu d'enveloppes dans les urnes... En attendant le retour de la petite dame qui causait au téléphone, j'ai aussi découvert que je pouvais voter simplement avec ma carte de prof ! C'est beau d'être fonctionnaire, parfois...

En milieu d'après-midi, j'irai voir ma mère et je dînerai avec elle, sans doute.

Bon vote !

6 juin 2009

Ecoeurement

antisemitisme_revient

Cela faisait quelque temps que les propos d'un de mes anciennes élèves (aujourd'hui à Bac + 3 en psycho) me dérangeaient. En premier lieu, des messages très vindicatifs et violents à l'égard des Juifs concernant l'éternel conflit israëlo-palestinien. Des amalgames établis entre les massacres perpétués et les Juifs en général. Je n'avais fait que lire, en me sentant mal (et un peu coupable de ne pas réagir plus concrètement).
Hier, elle est passée à autre chose, tout en restant dans la même veine : "l'affaire" Cohn-Bendit/Bayrou. En substance, ce qui m'a profondément choquée a été sa façon de nommer le leader des Verts : "le pédophile". Dans sa version, Bayrou est blanc comme neige, et elle porte une accusation très grave sur son adversaire. Par ailleurs, elle parle d'un "complot" entre Sarkozy et Cohn-Bendit pour évincer Bayrou.
Je n'ai pas lu le livre de Cohn-Bendit qui a fait scandale à la fin des années 90. Je ne sais pas ce qui est vrai ou faux. J'ai fait des recherches, écouté les deux parties, et je me dis que je ne suis personne pour juger.
Oui, les propos tenus par Cohn-Bendit sont choquants. Ils ont été écrits en 1975. Ils les a regrettés bon nombre de fois, s'excusant et parlant de provocation stupide et gratuite.
D'un autre côté, je vois qu'il a tenu sa ligne politique et humaine depuis des dizaines d'années et qu'il fait partie des hommes politiques les plus directs et les plus investis. Quant à Bayrou, que j'estimais pas mal jusque-là, j'ai été désagréablement surprise qu'il ressorte un tel épouvantail quatre jours avant les européennes.
Quand nous parlera-t-on de l'Europe, vraiment, et pas des petites destinées des uns et des autres ? Le vote a lieu demain et je suis totalement perplexe.
Quant à mon élève, ses contacts m'ont entre autres balancé : qu'il fallait voter pour la liste anti-sioniste, que j'étais une prof dangereuse qui soutenait les pédophiles, que je "faisais mon Cohn-Bendit", j'en passe et des meilleures...

J'ai bien senti que les mots, mes mots ne pourraient rien contre tout cela. J'ai ressenti comme un échec, une faillite de mon enseignement : moi qui tente de façon utopiste d'apprendre le respect, l'ouverture d'esprit, la tolérance, le civisme... je me retrouve face à des extrêmes. Et sous tout cela, à peine voilé, cette haine contre quelqu'un qui porte un nom qui sonne juif... Si vous saviez comme cela me fait mal, même si je n'y peux rien.

Et, après tout, je fais peut-être preuve moi aussi d'intolérance. J'en arrive à me poser la question, là.

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