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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
25 février 2009

Caribou night fever

Je suis donc revenue de mon court séjour normand. Nous étions dans une très belle chambre d'hôtes (Le Clos Bourdet, quatre épis au classement). La chambre était décorée dans un style montagnard (fausse peau de bête en jeté de lit, renne exécuté en bois, plafonnier ahurissant, bonhomme de neige...), ce qui est plutôt rigolo quand on est à Honfleur. La déco, toute en finesse et bon goût, participait à l'esprit d'ensemble.
Le but était de changer d'air, de prendre son temps, de flemmarder ailleurs que chez soi, et surtout de PARTIR.

Avant de s'installer dans la jolie chambre Aubrac aux tons de sable et de neige, nous nous sommes baladées un peu dans Honfleur, nous avons déjeuné de galettes et repéré le restau du soir.

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Ensuite, repos avec une douce sieste dans le confort et le calme du gîte. Le soir, donc, restaurant aux menus fort peu chers et complets (de 12,50€ à 25€, avec entrée, plat, fromage, dessert), recommandé par le Routard et le Michelin. C'était étonnant de générosité  (l'entrée à elle seule aurait pu faire le plat de résistance); et le service était parfait. Bulots, langoustines, moules, pièce de boeuf, pont-l'évêque, sorbet, tarte citron, cidre fermier ont été partagés et n'ont pas survécu à notre coup de fourchette. Le restaurant s'appelle le Crystal, non loin du canal. Et nous étions quasiment seules tant Honfleur est calme à cette époque de l'année, malgré les deux zones en vacances (les restaurateurs et les commerçants eux-mêmes s'en inquiétaient).

Cette première journée aurait été parfaite si je n'avais été réveillée vers 2h30 du matin par des maux d'estomac. Je pense que le repas n'a pas grand-chose à voir dans tout cela, car je me sens assez lourde depuis quelques jours déjà, mais l'ambiance a tourné à la vomito night fever.

Et quand il n'y a qu'un ancien volet grinçant qui ne ferme pas en guise de "porte" entre la chambre et la salle de bain, c'est moyen... D'où les wc en open bar : difficile de s'isoler vraiment. Bref, il faut assez bien se connaître pour tenter ce genre d'expérience...

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J'ai donc opté pour mon ami Rennie, mon pyjama chien et mon complice citrate : il y a plus sexy, il faut bien l'admettre.

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Je n'ai pas pu profiter vraiment le mardi matin du petit-déjeuner grandiose proposé par les propriétaires des lieux (ils tenaient auparavant un salon de thé fort réputé, dans lequel, par exemple, Saint-Laurent allait systématiquement...) : viennoiseries et confitures maison, thé subtil et délicat, vue dominante sur la ville...

Après cette longue pause matinale, direction Deauville-Trouville pour voir la mer, enfin. Elle était calme, lointaine, sans vent. Tout n'était que douceur. Petite balade sur le passage longeant la plage, elle aussi désertée. Ensuite, déjeuner assez léger dans une pizzeria de Trouville, puis retour sur Paris...

DSC_0403

(Album photos en ligne, sachant que celles de cette entrée sont déjà de moi.)

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24 février 2009

Caribou power

renne


Je suis rentrée, vivante, un brin fatiguée mais ravie. Pas mal de choses à raconter demain, des photos à mettre en ligne, tout ça.
Il y aura des rennes, du cidre, du citrate de bétaïne, des chats, une peau de bête synthétique, des restaurants, des wc open bar...
Douce nuit !

22 février 2009

La phrase du jour

psalliote


Le psalliote s'oxyde vite.



Sinon, à part ça, demain je pars deux jours à la mer.

deauville

Youhou !

20 février 2009

Lot de consolation

consolante

Anna Gavalda, La Consolante, éd. Le Dilettante, 636 p., 24.50€

Anna Gavalda fait partie des auteurs contemporains que je respecte. Pas racoleuse, pas gnangnan, écrivant fort bien et ayant une acuité psychologique étonnante. J'avais dévoré en deux fois Ensemble c'est tout, durant un été ibère. Je l'avais découverte il y a quelques années avec ce recueil au titre merveilleux, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.
Alors forcément, quand La Consolante a paru, j'ai frémi d'impatience. Mais mon porte-monnaie aussi. J'ai donc dû attendre. Finalement, je l'ai lu tardivement grâce à ma mère qui l'a emprunté à la bibliothèque.
Mon impression est mitigée : ma lecture étant hâchurée (période de déprime et de fatigue durant laquelle je m'effondrais le soir), mon plaisir aussi. Comme si tant d'attente avait été gâchée. Là, tout de suite, j'ai un souci, par exemple : je voulais vous en faire le pitch, et j'ai un trou de mémoire. C'est dire.
Ce qu'il m'en reste, c'est une grande maîtrise de l'écriture, qui a donné du fil à retordre à ma mère (petite lectrice, elle a abandonné). Il y a de nombreuses références culturelles et architecturales (le personnage principal est architecte), des anglicismes, des jeux sur la narration. Ce n'est pas un livre que je classerais dans les lectures "faciles".
L'histoire d'un retour à la vie en recherchant le passé heureux est assez belle. Les personnages sont très réussis, et l'on retrouve dans leurs portraits -directs ou en pointillés- la sensibilité qui est propre à Gavalda.
Disons simplement qu'à force d'être au top, on espère toujours plus d'un auteur, et que lorsqu'il nous donne six cents pages de talent, nous avons encore le culot d'être un soupçon déçus...

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Yôko Ogawa, Parfum de glace, éd. Actes Sud Babel, 304 p., 8.50€

Dans un tout autre genre, j'ai fini hier soir Parfum de glace de Yôko Ogawa, offert par la Fée. Roman japonais assez court et mystérieux, onirique par instant, dans un style tout à fait propre aux romanciers du Soleil Levant : épuré, simple, elliptique, quasi clinique. Nous n'avons pas toutes les réponses aux questions posées par Ryoko, le personnage principal, mais l'intérêt du roman est sans doute ailleurs. L'homme qu'elle aime, Rooky, s'est suicidé, sans que rien n'ait permis de s'y attendre. Il était nez dans un laboratoire de parfumerie. En tentant de s'accrocher à la vérité et à la famille du défunt, elle va découvrir qu'elle ne connaissait pas si bien Rooky, esprit supérieur en beaucoup de points...

Ma prochaine lecture sera sans doute elle aussi japonaise : il s'agira de Murakami, avec Les Chroniques de l'oiseau à ressort. Je reviendrais à mes premières amours en littérature étrangère, moi ?

19 février 2009

Prudence, travaux

Décidément, à la RATP aussi, on se serre la ceinture...

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19 février 2009

Collet monté

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Clochette est tristounette depuis qu'elle arbore sa collerette. Elle me fend le coeur. Elle se tape partout, ne peut pas se laver, le noirot la fuit... J'ai dû aménager la litière (sans couvercle, youpi) et les gamelles (il y en a dorénavant quatre au lieu de deux).
Cloch a passé les trois quarts de la nuit sous la couette avec moi, et me quémande caresses et attention. Le câlin de trente minutes ce matin l'atteste.

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Je n'ai qu'une envie : lui retirer ce cône qui la gêne. Mais ce serait sans doute une erreur, surtout si elle s'infecte au niveau du pansement. Parce que mademoiselle est parvenue hier à retirer la compresse qui était SOUS ledit pansement. Une grande maligne, quoi. Et elle en a pour dix jours à ce tarif -là...
Je sais qu'il y a bien plus grave dans le monde, tout ça, mais heureusement que je suis en vacances pour m'occuper d'elle. Et puis, parfois, je trouve mes chats bien plus intéressants et estimables que certains humains, alors...

Ah et puis sinon, j'ai passé une bonne partie de la nuit à rêver rentrée scolaire de septembre, tout ça. Non, je ne suis pas atteinte.

18 février 2009

La prof et le renard

Finalement, comme Clochette a vomi par deux fois et que j'avais des aigreurs d'estomac, le rendez-vous d'hier soir avec Comtesse a été annulé.
C'est dommage car je devais faire goûter mes cannelés à la comtesse bordelaise, et que nous devions assister à une avant-première du film de Claire Denis dans un Beaubourg désert (entrée rue du Renaaaaaaaaaaard -private joke).

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Cet après-midi, visite de contrôle pour Cloch chez le vétérinaire. Je crains qu'il ne veuille lui mettre une collerette parce qu'elle se fait trop la toilette autour du pansement. :'(

Là, je devrais m'attaquer aux copies de Bac blanc mais je ne suis guère motivée. Je pense en faire cinq pour commencer. Histoire de voir, quoi.

D'ailleurs, j'ai des perles à remettre en ligne sur mes derniers (?) paquets de copies. Mon joli carnet longiligne Clairefontaine, entamé en 2002, a été renouvelé. Je suis certaine que ces centaines de perles intéresseraient des éditeurs peu scrupuleux...

Ceci étant et sans aucun rapport, j'ai appris que la célèbre fable du corbeau et du renard avait été écrite pour que les enfants ne mangent pas la bouche ouverte : "Avale ta Vache qui rit avant d'causer !" Faudrait peut-être la relire à certains adultes... Ah, c'est beau de se dire que des auteurs si éloignés de nous par l'âge nous sont si proches !

corborenard


Fabrice LUCHINI Fables mises en Musique

17 février 2009

Le fait du prince

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La littérature, la culture, sont des paillettes pour lui...

Il n'a aucune honte à afficher un certain populisme et à scander des propos de comptoirs, comme s'il s'agissait de grandes vérités.

J'ai du mal à digérer.

17 février 2009

C'est de saison !

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Quoique pour les fautes, y'a pas de saison !

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17 février 2009

Après couic

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Clochette se porte bien. Elle n'a rien perdu de sa malice dans l'opération. J'ai juste gros coeur quand je vois son petit ventre rasé et le grand pansement... C'est bête, je sais, puisqu'elle n'est pas malade mais, comme dit le vétérinaire, "c'est quand même un acte chirurgical". Et le noirot ne la reconnaît pas à cause de son odeur. Mais je le comprends : les senteurs, c'est important.
Bon, sinon, la souris bleue aura une visite de contrôle demain avec injection d'antibiotiques, puis les fils seront retirés dans dix jours. Tout cela pour  la modique somme de 200€. A part ça, je ne suis pas dans le rouge ce mois-ci.

Là, j'attends la visite de Mamanafaim qui commentait ici jadis, quand elle avait du temps. C'est l'une des rares collègues avec qui j'ai gardé un lien amical. Elle enseigne les mathématiques. Parce qu'il faut bien le dire, généralement, je n'ai aucune affinité avec mes collègues de lettres... Ceux-ci sont particulièrement individualistes et souvent obtus.

Ce soir, je rejoindrai Comtesse pour une avant-première. Comtesse est d'ailleurs une exception : c'était ma prof de lettres. Certes, elle n'a jamais été ma collègue (je veux dire dans le même établissement, blabla). Mais quand même.

Voilà mon programme du jour.

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