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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
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2 octobre 2011

Soufflinoter : ignorer les propos agressifs / censurer les injures

Je reviens d'un jogging plutôt court, mais ma foulée devient moins lente ce qui signifie que je fais la même distance mais plus rapidement. Vous me suivez ? J'essaye de trottiner tous les deux ou trois jours, pour appliquer le vieil adage "mens sana in corpore sano". Pas toujours évident de trouver la motivation, surtout par cette chaleur.

Je sais que j'alimente moins le blog (on dirait un enfant qu'il faut nourrir...), sans doute parce que je m'y accomplis moins qu'avant, ou encore parce que ce dont j'aimerais parler n'a pas forcément sa place ici, mais aussi parce que je suis le nez dans le guidon, à ne plus savoir par quoi commencer certains jours...

Les cours de la fac sont une fois de plus très inégaux, et me ramènent parfois à mes oraux ratés, ce qui me fait bouillir sur place puisque je ne comprends toujours pas ce qu'il fallait faire.

Sinon, je n'ai pas beaucoup de vie sociale, même en salle des profs. C'est étrange : à la fois je me sens très bien dans ce LycéeDésiré, et par instant j'ai les mêmes sensations que lorsque j'étais TZR...
Heureusement, Emy m'a permis hier de lutter contre cette fatalité, et comme d'habitude nous avons pris une glace été sages et avons papoté discuté philosophie et cours du diesel.
En la quittant, je suis passée devant l'église St Gervais, et je suis entrée alors qu'il y avait un office. C'était assez beau.

St Gervais

Demain, je vais rendre ma voiture qui était en leasing, en priant tous les saints de la mécanique que l'on ne me demande pas de payer des frais de réparation supplémentaires.

Là, je reste un peu devant l'écran pour éviter d'affronter mes devoirs de prof, ainsi que la mise en fiches des livres d'agreg...

PS : je modère les commentaires suite à des interventions d'un troll quelque peu immoral, mais ne vous inquiétez pas : je publierai vos réactions aussi rapidement que possible !

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1 septembre 2011

Comment vous dire ?

A un jour de la pré-rentrée, je suis angoissée comme je ne l'ai pas été depuis longtemps. Il faut dire aussi que la date coincide avec le départ de Flûtine. Et que je m'attends à avoir un emploi du temps complètement pourri (20 heures de cours sur trois jours), qui m'inquiète passablement en prenant en compte tous les paramètres de cette année (deux secondes, une première d'adaptation, agreg et peut-être prof principale en plus).

Alors je suis tendue, et une boule au ventre me rappelle que je le suis bien en permanence.

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Pourtant, Flûtine et moi avons passé deux jours délicieux chez Ed, où nous avons été reçue comme des reines. Cette parenthèse d'avant rentrée/fin de vacances était idéale. Je me suis lâchée niveau photos dans la ville d'Ed, et cela m'a fait plaisir de lui donner toutes ces images avant de partir : un peu comme un cadeau.

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Cet après-midi, quelques menues choses à voir dans Paris, après avoir déposé Flûtine... Je devrais être légère de tant d'amour, de si belles vacances. Mais je suis minée. C'est nul !

16 juillet 2011

Marcher pour marcher

Me voilà partie...

Silence radio pendant une semaine, je pense. Envie de décrocher, en tout cas.

A bientôt...

1 juillet 2011

Mot d'excuse

Je ne suis pas loin, juste submergée encore, et surtout très fatiguée.

J'attaque mes 56 copies aujourd'hui, mais j'ai aussi un dernier conseil d'enseignement, et la fête du lycée, avec son lot de départs. Pour l'un d'eux, je serai une indienne et je tiendrai un discours avec des mots cherokee... Alors comprenez que je repousse depuis plusieurs jours l'écriture d'une longue entrée ici.

Mais ce we, promis, je m'exécuterai.

A plus tard, donc...

25 juin 2011

Veuillez patienter, votre correspondant...

Comme mon appartement ne ressemble pas à grand-chose depuis quelques jours, je m'occupe du ménage, puis de moi et je viendrai alors vers vous pour raconter l'oral du bac (23 candidats passés sur 53...) et deux-trois petites choses glanées de ci de là.

A plus tard...

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10 mai 2011

Ménage de printemps

Avant de partir lourdement au lycée puisque j'y retrouve "ma" seconde désespérante, je tenais à vous signaler que j'avais fait du tri dans les albums photos, et que j'en avais créé un pour la Drôme. J'ai gardé ceux de New-York par pur plaisir.

J'ai aussi changé les couleurs du blog qui sont sous le signe du printemps, mais je trouve que ça fait un peu trop girly, non ? Je voulais aussi remettre la bannière avec mes yeux, mais la page de fond alourdit le tout, je crois.

Et puis bonne nouvelle : mon jasmin a fleuri d'un coup, la nuit dernière, et cela me donne le sourire. Heureusement que j'ai mon balcon, car comme j'étouffe de plus en plus ici, je deviendrais zinzin, peut-être. J'ai d'ailleurs joué une grille pour l'euromillion de ce soir : j'ai des rêves de maison avec jardin, mais pas l'argent pour (ni la mutation possible, merci l'éducation nationale).

Sinon, il faudra quand même que j'évoque mes modestes projets ici, même si rien n'est encore très clair dans mon esprit...

Bon, je dois y aller. Qui pourrait me faire un mot d'absence ?

8 mai 2011

Veuillez patienter, votre correspondant va vous mettre en relation...

Je suis revenue vers 12h30 d'un week-end bloguesque, telle un porte-drapeau fleuri, armée d'une rose orange à la main. Je vous en dirai un peu plus plus tard, car je dois repartir donner un cours particulier (oui, un dimanche, oui, un jour férié)...

A très vite, fidèles lecteurs.


Presque 18h30, me revoici.

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Comme je suis dans une nouvelle (enfin, plus si nouvelle que ça) dynamique depuis un an, j'ai décidé de dire simplement mes sentiments, mes envies, mes avis autour de moi. Cela m'a rendu plus légère, plus simple peut-être, dans le bon sens du terme.

Récemment, donc, j'ai fait un mail à Val, pour lui dire que j'avais rêvé de notre rencontre. En effet, elle et moi ne nous étions jamais vues, et nous avions évoqué, entre blogueuses, cette idée. Le temps a passé, et le rendez-vous n'avait jamais eu lieu. Et puis, suite à mon mail, les événements se sont enchainés naturellement : elle m'a invitée, j'ai accepté.

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Rencontrer quelqu'un que l'on pense connaitre à travers ses mots n'est jamais très évident. Quoique.

Je n'étalerai pas ici notre court week-end, mais sachez juste que je suis revenue avec le sourire. Et puis j'ai vu aussi un autre blogueur par la même occasion : c'est lui qui m'a offert une rose de jardin orangée.

J'ai pu respirer après ma lourde fin de semaine au lycée. J'ai pris du recul quant au courrier de mon assureur demandant que je lui redonne le remboursement de mon ancien scooter (ce que je n'ai pas fait : j'ai évidemment crié au scandale). "Peine d'argent n'est pas mortelle", entend-on souvent. Oui, il y a tellement plus important.

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PS : Eh, Caro, tu passes quand sur Paris ? ;-)

27 octobre 2010

S'épanouir

Je viens à l'instant de m'inscrire aux Golden Blog Awards, sans trop trouver une catégorie me correspondant. J'ai donc pris par défaut "lifestyle" au lieu de "culture". Je pense que je vous solliciterai pour voter, dès que mon blog sera en ligne dans les candidats.
Je n'ai jamais eu d'ambition particulière avec cette tranche de moi, virtuelle et pourtant si présente, mais là, j'ai envie de voir si je peux intéresser un plus grand nombre de lecteurs, et surtout si mon blog peut avoir une "valeur" quelconque aux yeux d'inconnus.

Ceci étant, et sans transition, sachez que la soirée de samedi a été géniale : légère, enlevée, drôle à en avoir mal au ventre et à la gorge d'avoir tant ri, délicieuse (un couscous marocain de fête, avec volaille et coings, puis un cheesecake maison), et généreuse : tout le monde s'était cotisé pour participer à l'achat du scooter. Asa avait tout préparé dans l'après-midi, avec goût et raffinement, sans ostentation.

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Emy m'a fait la surprise de venir, aussi. Alors, forcément, je me suis sentie emportée par tant d'amour. Les autres aussi, je crois.

Et puis je crois que j'étais plutôt jolie.

Ensuite, le lendemain, direction visite familiale chez la soeur de Flûtine, que je ne connaissais pas encore. Tout était serein et simple. Balades dans la campagne pour mon premier (!) week-end de repos depuis la rentrée; repas conviviaux et réconfortants; feux de cheminée.

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Au retour sur Paris, je découvre que la batterie du scooter est vide : il parait que ça arrive souvent sur les produits neufs. J'ai appelé le dépannage Honda, parfait. Ensuite, j'ai roulé pour recharger la dite batterie.

Et je n'ai toujours pas commencé à corriger mon paquet de copies de première, ni entamé ma réflexion sur les dissertations d'agreg. Presque sans l'ombre d'une vague et potentielle culpabilité. C'est-y pas beau, ça ? Quand je vous dis que je change !

Demain, départ pour les montagnes avec Flûtine : je poursuis la tournée des grands ducs en rencontrant son père. Avec dans mon sac Rimbaud et Montaigne. Et mon pti ordimini, pour continuer à gazouiller sur le net !

17 juillet 2010

Petite annonce

Je viens de programmer une entrée de blog pour le début de soirée... Vous comprendrez pourquoi je n'en dis pas plus maintenant !

A plus tard, donc, chers lecteurs.

11 juillet 2010

Ma vie, ma bibliothèque

Il y a de cela quelques semaines maintenant, Ed me proposait, par blog interposé, une entrée : raconter quel lecteur nous sommes. Puisque je suis en vacances, que les hirondelles tournicotent au-dessus du balcon, qu'une alarme de voiture a sonné toute la nuit et vient juste de s'arrêter, et qu'il fait encore frais, je m'y mets !

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La lectrice que j'ai commencé à être

Comme j'ai peu de souvenirs d'enfance, je rassemble des images et des dires pour raconter ces débuts.

martine

Je sais que ma mère me lisait des contes le soir.  C'est aussi elle qui m'achetait régulièrement les albums Martine, les énormes albums de BD type Spirou, et il y avait, je crois, des livres de la bibliothèque rose et verte quelque part... J'ai donc lu le Club des cinq, forcément, et auparavant Oui-Oui.

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Mais j'étais très intriguée par les anciens ouvrages de mon grand-père maternel (mort avant ma naissance), rangés sur une étagère basse, derrière un fauteuil, aux mots étranges sur les tranches, avec des Z : Balzac, Zola...

Et pour contenter ma curiosité, mon père m'offrait régulièrement des encyclopédies par thème, que j'adorais. Je ne les trouve plus aujourd'hui, et je ne sais ce qu'elles sont devenues. Les titres étaient assez simples : Pourquoi ?, Comment ça marche ?, Quand ?, etc. Ma culture s'est généralisée grâce à cela, je crois.

La lectrice pré-adolescente

Dans un certain désordre chronologique, sachez que j'ai poursuivi ma lecture de BD (pas des titres cultes) avec, par exemple, Clifton, que j'aimais beaucoup. J'aimais lire tout ce qui me tombait sous les yeux, de la pancarte de publicité au magazine léger, en passant par feuilleter les livres de mon père ou tenter d'en lire la 4ème de couverture.

Clifton

En 6ème, j'ai eu une prof assez extraordinaire, petit bout de femme qui avait une culture classique et un esprit jeune, ouvert. Il me semble avoir lu des choses sur la mythologie grâce à elle. Je l'ai eue aussi en cinquième, mais je ne sais plus trop quel type de livres je lisais à cette époque. Est-ce là que j'ai lu Fred Ulhman ? Je l'ignore.
Toujours est-il qu'en cours d'année scolaire, notre prof a été absente. Elle n'est jamais revenue. On ne disait pas ces mots-là, mais elle devait avoir un cancer.
Du coup, en 4ème, nous avons vu défiler une série de remplaçants, tous aussi transparents les uns que les autres. L'une d'eux nous avait fait lire un Balzac (mon premier !), Eugénie Grandet. J'en ai un souvenir effroyable mais attendri, aussi : je l'ai lu avec mon dictionnaire à la main, presque. C'est là que j'ai commencé à apprendre du vocabulaire. Le réflexe du dico m'est resté.

Et puis en troisième, nous voyons arriver une énième prof à la rentrée. Désabusés, nous pensons qu'elle aussi repartira. Mais il semble que non. C'était Comtesse. Truculente et passionnée, elle me fait découvrir Philippe Soupault, Apollinaire...

J'avais acheté à la librairie favorite de mon père un premier ouvrage de poésie : Rimbaud. Je lisais sans comprendre, en trouvant cela magnifique. C'est à cette époque que je me suis mise à lire à voix haute, et que j'ai appréhendé le bonheur sonore de la lecture.

Me voilà donc plongée, à treize ans, dans la poésie. Un monde s'ouvre à moi.

Cette année-là, je crois avoir lu beaucoup. J'ai entamé une longue série de "classiques" : Balzac et Zola, Barbey d'Aurevilly, Colette (la série des Claudine), George Sand... J'en oublie énormément. Je me plongeais aussi dans des ouvrages de culture littéraire, j'apprenais les mouvements, je créais des réseaux intellectuels...

La lectrice adolescente

On attaque la période très faste... Riche de ce que Comtesse m'avait enseigné et de ce que j'avais appris seule, je fais mon entrée en seconde à la fois angoissée, exaltée, et un peu sûre de moi.
C. (dont j'ai reparlé récemment) nous accueille avec un test de culture littéraire (idée que j'ai reprise depuis que j'enseigne !) : j'ai 17 sur 40. Je me souviens encore de ce camouflet. Je redeviens modeste, et je lis, je dévore, j'apprends, je bois les cours. Je note toute référence donnée par C. dans les marges de mon cahier, ce qui me permet ensuite de passer des heures à la Keufna pour les trouver, les jauger.
C'est là que je me suis réellement ouverte à toutes les littératures : en deux ans, j'ai découvert par exemple Herman Hesse, Toni Morrison, John Fante, Christian Bobin, John Irving, Jim Harrison, Yukio Mishima, Virginia Woolf, Stefan Zweig, Paul Auster...

Woolf

Il va sans dire que je frétille, que je me passionne, que je brûle avec l'enthousiasme de l'adolescence.

La lectrice post-Bac

Deux années de prépa, ça marque. C'est la période où j'ai le plus lu, autant par force que par raison. Le plaisir s'émoussait à mesure que l'on m'humiliait. Non : le plaisir n'était pas toujours la partie la plus visible de l'iceberg. Par exemple, lire cinq Balzac en quinze jours, avaler des Point Seuil histoire, connaître par coeur Le Porche du mystère de la deuxième vertu de Péguy ou faire un exposé sur la finitude chez Sartre en lisant L'Etre et le néant alors que mon père venait d'être insinéré, tout cela relevait de l'exploit intellectuel et émotionnel, comme si nous étions des animaux de cirque.

Pour autant, même si j'ai occulté quasiment tout énormément de références, de notions, j'ai appris aux forceps et cela m'est resté ancré, quoi que j'en dise.

Le soir, quand ma mère rentrait tard du travail (dans la restauration), elle me trouvait en position assise dans mon lit, toutes lumières allumées, un livre à la main, un cahier à côté de moi... endormie profondément. Elle éteignait, et je ne m'en rendais pas compte. Je lisais tout le temps : dans le métro, chez moi, le soir, le matin, durant les vacances, tout le temps.

J'ai souvenir d'une expérience assez traumatisante d'une lecture de l'époque : celle de La Nausée de Sartre. A cause de ce fameux exposé sur la finitude, je lisais du Sartre à tout va (avec énormément de plaisir; j'ai eu ma période existentialiste à cette époque). Dans le métro bondé, un matin, j'étais absorbée par ma lecture, quand je sens tout le monde bouger à une station. Je relève la tête, et je perçois donc tous les passagers descendre de la rame pour en prendre une autre à Invalides, sur le quai d'en face, en raison d'un souci technique. Je voyais la scène avec trop de recul, comme absente. Témoin de ce mouvement de foule non loin du convoi animal, j'ai ressenti la nausée, vraiment. Expérience physique de ma lecture, comme j'en ai rarement eu.

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La lectrice adulte

J'ai bien plus de mal à vous en parler, étrangement. Je peux vous renvoyer à la catégorie Lektur sur mon blog, par exemple. Vous dire aussi que j'ai poursuivi ce mélange entre classiques et modernes, entre différents genres. Je lis aussi depuis quelques années des auteurs contemporains vivants.

Mais il y a eu deux années post études durant lesquelles j'ai fort peu lu, quand même : j'avais fait une overdose avec la prépa, je pense.

Je me sens toujours fort curieuse de découvertes, d'expériences nouvelles. Cette année, l'Agreg va me forcer à lire Montaigne, une poétesse russe ou encore Césaire. J'aime cette variété.

Et enseigner en lycée m'y oblige aussi : je détesterais la répétition complète d'une année sur l'autre.

Des questions dans la salle ?

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PS : N'allez pas croire que j'associe mes lectures à ma scolarité. Seulement, les classes me servent de repères chronologiques et culturels.

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