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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
19 novembre 2012

Caraïbes sous la pluie

Après avoir passé trois heures à travailler pour les premières, la pause s'impose. D'autant que je devrai ensuite me plonger dans un après-midi secondes. Mes lundis ressemblent (trop) souvent à cela. Ce week-end, je me suis accordé mon samedi : j'ai reçu Miss R et une collègue de churros, Santana. Nous devions être plus, mais après défections, le repas à quatre (avec Flûtine) a été très agréable malgré tout. Je m'étais lancée dans le curry de poulet accompagné de son riz thaï, suivi d'un cheesecake Caraïbos (aux deux citrons et à la coco). Comment dire ? Je crois que je commence à m'améliorer et faire des choses bonnes et assez belles. Nous sommes très loin des assiettes hautement dressées de certains restaurants gastronomiques, mais pour de l'amateurisme, je m'en sors pas mal, je crois.

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Ensuite, petit jogging nocturne avec Flûtine car le lendemain j'allais vivre ma première course officielle de... 5km. Mon ambition était assez réduite : tenir la distance, sans prendre en compte le chronomètre. J'ai bien fait, car je suis arrivée dans les dernières mais j'ai tenu bon ! Malgré la pluie, et deux ampoules incongrues et imprévues (sous le pied), j'ai couru 5km en 40mn (on ne rit pas, merci). J'ai gagné une petite médaille et un t-shirt micro aéré.

L'après-midi a été studieux mais je n'en pouvais plus. J'ai étalé un paquet de copies de ma seconde en difficulté car ils me rendaient folle : certains élèves n'ont pas VU et donc pas LU l'extrait de Racine de quarante vers, et ils ont quand même répondu aux questions. A se taper la tête contre les murs après deux mois de travail sur la tragédie classique, via des textes équivalents.

Florilège de mes moments de désespoir :

* son accusement était faux puis elle mourra

* par être (= paraître)

* par à port (lisez à voix haute pour comprendre...)

* Vénus faisa tomber amoureuse Phèdre envers son fils

* un grand hauteur de tragédie : Molière

* le fait de profaner son conjoint entraine de nombreux divorces

* il est possible que certains spectateurs repensent à se purger (NB : cela partait d'une bonne intention : parler de la catharsis, mais j'ai craqué et j'ai mis en commentaire : "comme les radiateurs ?")

* la seconde guerre monde

* les gens (je pense) aiment beaucoup les actes infanticides paricide adapter par des écrivais ayant vécu depuis plusieurs siècles mais qui font encore parler d'eux

A part ça, ma semaine de cours de 22h m'a épuisée. On se demande pourquoi.

 

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14 mars 2013

Crokete !

Malgré un retour à N+1 à cause de la neige française, me voici chez moi après six journées passées à Amsterdam. Il y avait longtemps que je désirais aller là-bas, pour voir les canaux, et le musée Van Gogh, je l'avoue. J'ai glissé cela dans une conversation, et Cally me l'a proposé très rapidement après.

Nous avions un hôtel dans le quartier des musées, au sud de la ville. Le temps était vraiment froid (entre -1 et -4°), mais cela ne nous a pas empêchées de nous promener longuement en ville, et de profiter au maximum tout en prenant notre temps. Nous avons parcouru plusieurs musées (Van Gogh, Riejmuseum, Rembrandt, Heineken, Foam...), découvert de multiples cafés bruns, mangé tout ce que nous désirions goûter (croquettes salées et panées, apple pie, soupes, boulettes de viande, waffels, plats locaux, frites...), bu plusieurs bières (la Chouffe belge a eu raison de moi un soir, d'ailleurs).

 

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Choses étonnantes vues là-bas : évidemment le quartier rouge avec les femmes en vitrine; les coffee shops (je reste naïve mais voir de la drogue présentée et achetée comme en hypermarché, cela m'étonne); les habitants quasi invisibles (pas de familles avec poussette, pas d'adolescents, de gens faisant leurs courses...); le design de l'intérieur des maisons; les façades des maisons qui penchent; la notion de trottoir pour piétons presque absente (celui-ci appartient aux véhicules de toute sorte, du vélo hollandais au camion); les copeaux ou grains de chocolat (vendus par petits paquets) mangés par les amsterdamois sur leurs tartines du matin; le climat humide qui a un effet étonnant sur mes cheveux.

Sinon, j'ai les lèvres gercées par le froid mais aussi par mes sourires continus, je crois.

Et puis j'ai quand même travaillé un peu, la preuve :

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D'ailleurs, d'après mon planning, j'ai jusqu'à demain soir pour finir cet ouvrage plus ardu qu'il n'y paraît...

Pour finir cette note, sachez que je suis revenue avec : environ 250 photos, ce qui est peu; une mug de la laitière de Vermeer (le tableau est superbe, vraiment); des cartes postales des musées; un décapsuleur offert par Heineken; des bulbes à offrir et pour moi (tulipes et jacinthes), du FROMAGE (à la truffe, vieux et au basilic) et c'est tout. Le reste, et donc l'essentiel, n'appartient qu'à Cally et moi...

 

PS : L'album est en ligne... (edit du 15/03 à 12h30)

27 février 2013

Hospices, cataplasmes & C°

Malgré la fatigue, malgré une toux persistante, et tout ce que la grippe peut entrainer, Cally et moi sommes parties samedi matin en direction de la Bourgogne. Dans une ancienne abbaye, nous avons logé et regardé la neige tomber entre quelques visites et de bien bons restaurants... Car j'ai découvert pour la première fois un gastronomique, et je peux vous assurer qu'il y a une réelle différence.

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Je vous épargne le détail du menu, mais j'ai mangé du crabe, de la poularde, du haddock, du blé, de l'ananas, de la grenade, et j'en passe, le tout arrosé d'un délicieux Meursault. J'étais aux anges.

Le lendemain, nous avons dîné d'oeufs meurette, de boeuf bourguignon et de carré de cochon, avec un Saint-Aubin pour faire passer tout cela...

Au retour, lundi, arrêt sur Vézelay pour voir l'abbaye : climat incroyable car le lieu était ouvert, et juste pour nous, dans le froid hivernal et le silence. Nous étions seules sur le site. Inimaginable.

Ces trois jours ont sonné comme une véritable récréation, un week-end de vacances comme j'en ai rarement fait. J'en ai profité pour essayer mon boîtier Nikon. Encore frustrée de ne pas le maîtriser, mais j'y ai pris déjà beaucoup de plaisir. Je poursuivrai pendant les vacances car nous partirons quelques jours sur la ville des canaux et des tulipes...

D'ici-là, il faut finir la semaine, boucler tout ce qu'il y a à faire au lycée car le retour sera abrupt (semaine de bacs blancs), corriger le maximum de copies, tenir la remise des bulletins demain soir, et je pourrai enfin vraiment souffler et me retaper de cette grippe dont j'avais oublié la teneur depuis des années.

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Une église derrière l'hôtel

 

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Vue de la chambre d'hôtel

 

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Love, love, love...

 

 

18 mars 2013

Monsieur le Marquis de la Réglisse Divine

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Oui, je sais, c'est sans doute indécent de dire cela mais : où sont passées mes vacances ? Je n'ai rien compris ! J'étais épuisée, grippée, soulagée d'être au repos. Puis je suis partie sur Amsterdam (cf. l'album photo), alors que mon noirot avait une urgence vétérinaire assez méchante. Retour sur Paris (avec le chat qui fait pipi partout car sa collerette l'insupporte), jolis moments encore avec Cally, courses, Tinette qui passe à la maison, concours de tir à l'arc. Et puis voilà, j'ai dû préparer les oraux blancs qui débutent demain, et un paquet de copies de première me tend les bras : je vais en récupérer trois cette semaine sans même faire cours. Le comble.

Donc je disais : où sont passées mes vacances ? C'est à n'y rien comprendre. J'imaginais quinze jours si longs, si réparateurs que la reprise me serait légère. Et pourtant, je sens le poids de celle-ci, déjà...

C'est sans doute parce que je profite vraiment de mon repos, et que le contraste est flagrant. Je me sens étrangement détendue, même si la fatigue est parfois présente, ou que je trouve que je vieillis malgré mes airs encore poupins...

Sinon, j'avance lentement dans Mme de Sévigné : je lis autant de notes que de texte. Je pensais avoir fini ce week-end, et il me reste encore... deux cents pages. Pfiouh !

Côté tir à l'arc, j'ai remis le pied à l'étrier après environ quatre ans sans concours : j'ai géré au mieux la pression, et je suis arrivée en milieu de tableau final. Cela m'a rassurée pour la suite des événements, car je ne m'entraine quasiment pas et j'ai gardé des automatismes sains. Il faut juste que je me détende pour rester fluide comme aux entrainements. A suivre...

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6 avril 2013

En ces jours étranges

Il est des semaines étranges, où de micros événements prennent toute la place sans que l'on s'en méfie.
Deux heures de devoir sur table ont mis mes nerfs en pelote dans la classe de seconde qui m'insupporte de plus en plus : retards, pas de feuilles, de la mauvaise foi, du désabusement et de l'amusement, un pantalon qui tombe mi fesses, des questions ineptes... Ajoutez à cela que quinze copies de devoir maison n'ont pas été rendues malgré un mois (!) de délai, et vous comprendrez peut-être que jeudi matin, j'étais énervée.
Après huit heures de cours, je rentre. J'avais déposé dans la journée mes copies de bac blanc corrigées, dans les casiers des collègues concernés, dont Asa. Le soir, vers 20h, je reçois un sms de cette dernière me demandant de "relire certaines copies" le lendemain. Je le voyais venir gros comme une maison : ses élèves n'ont pas brillé, mais c'est ma façon de corriger qui est un problème.
Ce n'était pas la première fois que nous évoquions certaines différences "de style", mais là, j'ai fulminé très vite, dès le jeudi soir. Rendez-vous était pris pour le vendredi 11h. Je n'ai pas tenu : à 7h45, devant la machine à café, j'ai demandé de quoi il en retournait. J'avais décidé de garder mon calme, et pourtant, dès la première phrase d'Asa, je l'ai perdu : tout sourire, elle me dit que "ohlala, c'est délicat... mais tu comprends... certains de tes commentaires sont... comment dire ? humiliants".
Tout en perversité, elle a cherché à me faire douter et j'ai compris qu'au passage, elle voulait semer la zizanie dans l'équipe de lettres en sous-entendant qu'en amie, elle me disait ce que les autres pensaient tout bas. Ce qui est faux, bien entendu. Tout y est passé : Asa SAIT mieux que les autres et ne supporte pas que l'on fasse autrement qu'elle. Pour ma part, je ne reviens jamais sur la correction de mes collègues car je trouve cela incorrect, et malhonnête pour les élèves : ils seront notés par des correcteurs divers et variés, comme nous. D'autre part, il y a peu d'écart entre nos estimations.
Pourtant, Asa veut faire sa loi et surprotège ses chers petits. Le ton est monté et je lui ai tourné le dos quand elle m'a dit qu'elle ferait faire une double correction (précision pour ceux qui ne sont pas profs : c'est outrageant car on le fait dans des cas extrêmes, avec des examinateurs totalement barrés) et qu'elle mettrait du tipp-ex sur mes commentaires "humiliants".  Juste après, sans le savoir, une collègue de lettres prenait ma défense et trouvait très bien que l'on soit tous exigeants...
A 11h, je suis allée signer mon rapport d'inspection. Etrangement, l'inspectrice était dithyrambique sur ma façon de corriger les copies. D'un coup, l'affront d'Asa a été tourné en ridicule par celle-la même qu'elle idolâtre de par sa fonction pédagogique.

J'avais compris l'an dernier qu'Asa n'était pas une amie. Cette fois-ci, la relation est rompue. J'estime avoir été humiliée injustement. Cela facilitera les choses pour la préparation de l'agreg 2014 : n'ayant pas été admissible cette année, Asa repique pour la troisième fois. Autre précision : une phrase d'elle m'était restée en travers : "L'admissiblité n'est qu'une formalité. Avec un minimum de travail, on l'a." J'avais trouvé cela méprisant non seulement pour moi, mais pour tous ceux qui préparent comme des fous et qui ne savent pas s'ils atteindront les oraux ou pas.
Justice semble rendue, d'une certaine façon.
Je me sens légitime à ma place, et Asa n'est pas ma supérieure. Elle a oublié que nous étions tous des collègues, et qu'elle devrait éviter de se placer en parangon de pédagogie.

Décidément, cette inspection aura eu sur moi plus d'effets positifs que je ne croyais.

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Du coup, ce week-end, j'ai décidé que je m'offrais un Ipad, puisque je tourne autour de cette idée depuis plusieurs semaines. Sa fonction sera essentiellement de m'aider à travailler l'agreg partout, et de gérer mes cours sur écran, au lycée. Je vivais bien sans, je vivrai bien avec. Et je l'emporterai dans mes trois journées de stage en histoire de l'art : je vais adorer !

Sinon, il faut que je pense à vous parler du concert de Benjamin Biolay !

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26 août 2013

Back from paradise

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Boa Vista, plage de Santa Maria

 

Je suis de retour, bien vivante et gorgée de soleil, depuis samedi midi. J'encaisse encore le décalage horaire et les effets néfastes du retour (ménage, courses...) mais j'ai bien l'intention de vous faire partager mes images qui, à ma grande joie, reflètent vraiment ce que j'ai vécu et vu.

Accordez-moi un peu de temps pour faire le tri et écrire une entrée digne de ce nom.

A très vite...

25 novembre 2009

Communication

Rien que de très banal (?) :

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  • quatre heures de cours dont le première mortellement ennuyeuse avec un groupe de seconde.
  • deux rapports en deux jours sur les STG. Celui d'aujourd'hui porte sur un élève qui est venu m'agresser verbalement à la récré devant la salle des professeurs.
  • après cet esclandre, énervée et dépitée, j'ai fait cours. J'ai fui vers la cantine car je devais faire passer des colles à des volontaires de première.
  • ayant fui, j'en ai oublié un rdv avec une mère d'élève. Heureusement, elle ne m'en a pas voulu d'avoir attendu 20mn et de ne pas m'avoir rencontrée...
  • toute petite dans mes souliers, je l'ai appelée ce soir. On a fait l'entretien par téléphone, et elle était charmante. Ouf !
  • les colles ont été fort moyennes : notes entre 7 et 10. Les élèves ont beaucoup de mal à réexploiter leurs connaissances et les points vus en cours.
  • ma petite élève gay communique avec moi par mail de temps à autre (une de ses amies n'ose parler à Jeanne, ma collègue de lettres sympa), et  semble prendre un peu d'assurance en cours. Je ne sais s'il y a un lien de cause à effet, mais j'aime à me le dire.
  • ce soir, je vais voir un humoriste au théâtre. Cela me fera du bien, j'espère.

Et vous, what's up ?

19 septembre 2008

Tartine

Outre le fait que je dors mal et que je suis angoissée,  j'essaye de gérer mes envies compulsives d'achat. J'ai quand même intelligemment changé de téléphone portable, parce que le Samsung que j'avais m'énervait considérablement. J'ai donc utilisé mes petits points de fidélité pour avoir un Nokia N95. Bref, un téléphone et non un gadget.

Nokia_N95_

Je l'ai quand même utilisé hier soir pour prendre deux trois photos pendant mon entrainement de tir. Dès que j'aurais réussi à gérer le logiciel fourni par Nokia, je montrerai ce que ça donne.

Sinon, la délégation française handisport a été reçue hier soir à l'Elysée : ils ont récolté 52 médailles au total. C'est bête, un de mes anciens élèves avait été sélectionné en athlétisme, mais il a été éliminé après deux faux départs. Mon copain du tir a rapporté une médaille d'argent. Je suis heureuse de connaître ces sportifs.

Je me suis offert une place pour Master class Maria Callas avec dans le rôle-titre... Marie Laforêt. Ce qui prouve toute mon animosité à son égard...

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J'ai des envies de théâtre, d'expo, de ciné (ça, c'est incroyable).  Je voudrais voir le Tartuffe de l'Odéon et Le Malade imaginaire avec Michel Bouquet; le dernier Jaoui, Parlez-moi de la pluie (quel titre extraordinaire !), Entre les murs par curiosité, et La Belle personne (c'est La Princesse de Clèves adaptée en milieu lycéen...); l'expo à venir sur Picasso et ses maîtres au Grand Palais (je ne sais si je m'offre la carte Sésame, d'ailleurs)...

Mais, au risque de paraître bassement matérialiste, tout cela a un coût. Ben oui : si on veut accéder à "la culture" (de masse ou pas, ceci dit), il faut de l'argent. Concrètement, si je calcule :

  1. Master class, tarif adhérent Fnac 38€
  2. Tartuffe, idem, 28€ pour deux dates, sinon plutôt 40€
  3. Bouquet, idem, 30€ en 2ème ou 3ème catégorie
  4. la carte Sésame, 45€
  5. trois cinés, 30€

Dans tout cela, j'oublie volontairement les concerts, qui tournent au minimum à 35-40€. J'avais vu Juliette, par exemple, qui joue en décembre place de Clichy. Donc, le total : 183€ (sans concert), si je fais tout cela seule.

Vous me direz, cela représente environ trois jeux vidéo dernier cri, ou le prix d'un beau manteau. Alors que là, j'aurais pas mal de choses à voir. Mouais.

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Mais c'est sans compter les impôts de ce mois-ci, l'inscription au tir, le loyer... Et puis le concessionnaire tarde à m'envoyer le chèque de reprise de mon ancienne voiture, ce qui me ferait respirer. Sans oublier le dépôt de garantie de l'ancien appart : cela fait sept semaines que l'état des lieux a été fait. Heureusement que je redonne des cours particuliers, tiens.

C'est fou comme l'encaissement des factures se fait vite, et comme le remboursement prend un temps infini.

Ou bien c'est moi qui suis à la fois impatiente et subjective.

Suis un peu à fleur de peau, ces temps-ci.

18 février 2009

La prof et le renard

Finalement, comme Clochette a vomi par deux fois et que j'avais des aigreurs d'estomac, le rendez-vous d'hier soir avec Comtesse a été annulé.
C'est dommage car je devais faire goûter mes cannelés à la comtesse bordelaise, et que nous devions assister à une avant-première du film de Claire Denis dans un Beaubourg désert (entrée rue du Renaaaaaaaaaaard -private joke).

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Cet après-midi, visite de contrôle pour Cloch chez le vétérinaire. Je crains qu'il ne veuille lui mettre une collerette parce qu'elle se fait trop la toilette autour du pansement. :'(

Là, je devrais m'attaquer aux copies de Bac blanc mais je ne suis guère motivée. Je pense en faire cinq pour commencer. Histoire de voir, quoi.

D'ailleurs, j'ai des perles à remettre en ligne sur mes derniers (?) paquets de copies. Mon joli carnet longiligne Clairefontaine, entamé en 2002, a été renouvelé. Je suis certaine que ces centaines de perles intéresseraient des éditeurs peu scrupuleux...

Ceci étant et sans aucun rapport, j'ai appris que la célèbre fable du corbeau et du renard avait été écrite pour que les enfants ne mangent pas la bouche ouverte : "Avale ta Vache qui rit avant d'causer !" Faudrait peut-être la relire à certains adultes... Ah, c'est beau de se dire que des auteurs si éloignés de nous par l'âge nous sont si proches !

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Fabrice LUCHINI Fables mises en Musique

21 avril 2009

NY 9

Avant toute chose : j'ai mon Ipod rouge ! Il est en train de se charger et a été synchronisé. Je suis très contente de cet achat.

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Ma journée aurait dû se dérouler dans le quartier de Chelsea (le quartier gay) mais la météo en a décidé autrement : pluie, vent et température basse m'ont expédiée tout droit vers le Moma.
Arrivée 30mn avant l'ouverture (assez tardive : 10h30), j'ai fait la queue pour acheter un billet à 20$. Ce n'est pas donné mais au Met (que je compte faire demain) on donne ce que l'on veut. Et les toiles valent bien ce prix. Une fois qu'on a passé la caisse, si on a, comme moi, le malheur de se balader avec un sac à dos, on doit refaire la queue pour tout déposer au vestiaire, c'est obligatoire. Mais on doit garder tout ce qui est précieux sur soi... Petit détail mignon : dans leur traduction, ils ont mis "garderobe" (sic) au lieu de "vestiaire".
J'ai donc pu pénétrer vraiment dans le musée vers 11h20.  Les audioguides sont gratuits mais... sur présentation d'une pièce d'identité... qui était dans mon sac à dos, évidemment. Direction le 4ème étage.
Le bonheur est là; je souris bêtement devant tant de merveilles. On peut prendre des photos sans flash; je me régale. Je me demande même si je ne vais pas créer un album rien que pour ça sur le blog. Anyway...

Malheureusement, je suis cernée par des Français plus abrutis les uns que les autres. Florilège de ce que j'ai entendu... Accrochez vos ceintures !

* Je kiffe les femmes à poil ! (référence à Matisse et Picasso...)
* C'est de l'art ?
* Tu ne vas pas prendre ça en photo ! (le "ça" étant les Nymphéas de Monet)

* J'en fais autant avec un tube de gouache.
* Tu crois que c'est des vrais tableaux ou des copies ?
* T'énerve pas, mimi, laisse tomber ! Tu me prends en photo devant Elvis Presley ?

 

Bêtement, à un moment donné, je n'ai pu me retenir et j'ai dit à une Française qu'il fallait remettre les oeuvres dans un contexte et une époque. Que ces toiles, en 1950, c'était la révolution. Sa réponse :
_ Je ne veux pas philosopher sur les toiles, pourtant j'aime bien la symétrie de celle-ci, tout ça ! Mais réfléchir, non ! Je suis dans le sentiment. Ah, vous êtes prof ? Evidemment, c'est bien une façon de penser propre aux profs de philosopher sur les tableaux. Les artistes, croyez-moi, ils rigolent bien quand on essaye d'expliquer leurs toiles. Souvent, ils font ça "comme ça". Et si on commence à vouloir les interpréter, ben on est élitiste. Je ne veux pas philosopher, vous voyez.

Au bout d'un moment, je l'ai laissée causer : on a fait semblant d'être d'accord sur le plaisir premier, presque instinctif que l'on peut avoir sans le savoir. Et puis j'ai juste fini sur : "Qu'est-ce qui est beau ? On est en droit d'y réfléchir..."

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J'ai eu un véritable coup de coeur pour Severini, que je ne connaissais pas (shame on me). Klimt m'a encore émerveillée. Mais mon plus grand choc a été Chirico : j'ai failli pleurer devant un tableau qui, pour moi, EST la Nadja de Breton. Je suis même retournée le voir avant de partir. il s'agit de La chanson de l'amour (1914). Un Vuillard rouge et vertical m'a conquise, un montage de Breton m'a renversée avant même que j'en connaisse l'artiste (et je souris encore bêtement !), Hopper est magnifique, Pollock est surprenant, Giacometti toujours aussi époustouflant... J'ai été moins sensible à l'art moderne récent mais je m'y intéresse plus qu'avant, c'est certain.

En redescendant, je suis passée par la boutique du musée. J'y ai achetée trois cartes postales (dont une de Chirico pour Sandy), trois badges soldés, et cinq cahiers japonais au format et papier idéaux. Rien de faramineux.

Ensuite, j'ai foncé à la boutique de bottes en plastique sous des trombes d'eau. J'en ai acheté une paire noire, arrivant à mi mollet, à la doublure rose pour 26$. Direction l'Apple store sur la 5th, toujours trempée, pour m'offrir mon beau cadeau. Petit bémol : j'avais oublié les taxes. Il me revient à 161$, ce qui fait environ 30€ de gagnés. Et puis j'aurai la joie de me dire que je l'ai acheté à New-York !

Après ça, il était quand même presque quinze heures, et j'ai cherché un Mc Do (solution de facilité pour me sécher) en passant faire un tour au Disney Store et dans un immense magasin de jouets pour le fun. Ensuite, direction le Virgin d'Union square pour voir s'ils vendaient des écouteurs JVC rouges. Le chemin en métro n'était pas pratique. Finalement, peu de choix d'écouteurs mais j'ai pris un best of de Donna Summer et un cabas extra Wonder woman. Retour à la maison sous la pluie (là, c'est le déluge).

Pour finir, j'ai oublié de vous dire que lors de ma randonnée de dimanche, j'ai quand même vu l'Apollo theatre, Strawberry fields, et l'avenue Duke Ellington. Et je ne sais plus quand, le repère des Hells Angels ! Yeah !

C'est beau, l'Amérique, finalement.

20 juin 2009

Nouveaux horizons

Grâce à mon amie Peps, je saurai dès que possible le résultat de la commission paritaire de lettres : une de ses collègues regardera le résultat quasi en direct et m'enverra un sms soit lundi soir, soit mardi matin pour me le dire...
Le souci, c'est que je pense déjà à ce que je vais faire si je suis en lycée, tout ça... Faut que je me calme ! (Hein ?)

Hier soir, j'ai donc rencontré Laura. Nous avions rendez-vous au Louvre. Nous avons flâné dans les couloirs des peintres flamands un peu au hasard et dans le désordre. C'était sympa parce que l'on ne se prenait pas au sérieux. Nous avons fini la visite assises au 2ème étage, face à une cour intérieure magnifique aux statues immaculées. Papotage léger et un brin intime, surtout à propos de l'amitié. Ensuite, direction le Mc Do de la rue de Rivoli, histoire de s'installer quelque part (et parce que nous assumons bien aimer ça !). J'ai pu enfin lui remettre son cadeau. Il s'agissait de façon peu originale de deux livres. Ouf, elle ne les avait pas lus !

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Sinon, je me suis offert le dernier album de Calogero avec mes chèques fidélité Keufna. Je suis globalement satisfaite : les quatre premiers titres sont excellents (dont un duo avec Grand corps malade). Le cinquième, "La bourgeoisie des sentiments", fait allusion à son histoire personnelle : sa femme l'a quittée pour... une femme. La chanson en elle-même est efficace et réussie, mais une phrase me gêne : "Je ne pensais pas que pour une simple histoire de cul..." Je prends cela au pied de la lettre : cela signifierait donc qu'entre femmes, il ne peut y avoir que du sexe. Et forcément, je n'aime guère ce genre de sous-entendus. Trois autres titres me paraissent assez fadasses voire larmoyants ("Nathan", "Tu es fait pour voler" et "Il conte"). Pour le reste, donc huit titres, je suis ravie. Et l'utilisation de rythmes un peu militaires, mêlés à des sons plutôt novateurs est une bonne idée.

Calogero

18 mars 2009

Ceux-là

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Ceux-là vivent dans le bruit, la violence banalisée, le manque de mots, et le peu qu'ils savent est souvent classé vulgaire par "les autres".
Ceux-là ne sauront peut-être jamais la douceur de la pluie qui danse sur les toits. Le silence qui rassure. Les mots d'amour susurrés, excitants et enveloppants. Le vent dans les arbres.
Ceux-là écoutent des rythmes souvent saccadés, des syllabes décomposées, des musiques rapides. J'aimerais qu'ils connaissent l'étrange mystère d'un Jay Jay Johnson ou d'un Antony. Qu'ils s'attardent sur les voix. Pas forcément la mienne, mais qu'ils y soient sensibles. Pour apprécier celles qui charment. Celles qui sont comme du bon vin, du nectar. Et qu'ils refusent celles qui agressent.
Ceux-là disent que la poésie c'est difficile, c'est ringard, c'est nul. Tout ce qu'il faut pour refuser de l'affronter, car elle est souvent trop belle pour être comprise. J'aimerais leur en offrir tous les jours si je le pouvais, s'ils m'écoutaient... Je leur lirais quelque chose chaque jour, gratuitement, sans devoirs ensuite, sans questions auxquelles répondre. Juste pour le bonheur du texte, de la lecture, de la voix qui soupèse chaque virgule et retient son souffle quand il le faut. Avec des silences.

Ceux-là sont mes élèves, majoritairement.

Certains les connaîtront, ces petits bonheurs sonores. Mais si peu...

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30 octobre 2009

Et c'est le temps qui court...

Depuis le début des vacances, je ne parviens pas à dormir moins de neuf heures par nuit. Et c'est un léger souci pour moi. En effet, je n'aime pas me lever tard, car j'ai l'impression de perdre ma matinée (ce qui me semble vrai ces derniers jours). En plus, je prends tout mon temps pour le petit-déjeuner, ce qui n'arrange rien à l'affaire.
Et si je continue ainsi, les levers matinaux pour le lycée vont s'avérer encore plus ardus qu'auparavant... Certes, l'actifed et le sirop contre la toux doivent alimenter ce sommeil massif. Mais quand même, cela m'agace quelque peu.
D'autant que je n'ai toujours pas ouvert un cahier, un livre ou une copie pour la rentrée... Et ça, c'est réellement flippant.

pendule

A part ça, je constate que nous allons avoir un vrai temps de Toussaint ce week-end. Evidemment.
Et j'ai pris conscience du changement d'heure hier seulement : la nuit est tombée lentement alors que je m'occupais de mes jardinières, vers 17h30-18h.

Ce matin, le ciel est totalement voilé. Je vois à peine la Défense. C'est un ciel blanc-gris. Le même à peu de choses près qu'il y a quinze ans -seize ans demain.

23 septembre 2009

"La déception n'est peut-être qu'une catégorie du merveilleux." Pascal Bruckner

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Je me demande depuis un certain temps si mes bafouilles publiées ici ont quelque intérêt. Le côté nombriliste de la chose me gêne souvent. Sans savoir m'arrêter...
Ceci étant, je cause moins aussi à cause du rythme du lycée, assez intense. Par exemple, je ressors de presque deux heures de sieste, dans un sommeil abruti, des fourmis dans les doigts de n'avoir pas bougé d'un iota...
Je fais des rêves qui me désarçonnent chaque nuit.
Je cherche à aider S. qui s'y refuse gentiment.
Je tente de faire mon trou au LycéeDésiré. J'y parviens plus que je ne le crois, sans doute : des collègues de lettres veulent m'intégrer  dans leur petit "club privé" déjanté. Et puis un élève de seconde, Kadaré, m'a dit qu'il voulait m'offrir une surprise. Il a décalé cela à vendredi, pour une obscure raison, mais je n'ai jamais eu le moindre cadeau spontané dans toute ma carrière de TZR, surtout aussi vite dans l'année ! Il semblerait que ce soit des pâtisseries arabes (j'avoue en avoir réclamé par gourmandise sur le blog consacré aux élèves... Ben quoi ? C'est la fin du ramadan, on partage ! Et puis je pense déjà à ce que je vais leur faire le jour des vacances de la Toussaint, qui sera aussi le jour de mon anniversaire...). Miam !

A part ça, je ne sais que vous dire. Je bosse beaucoup, les journées défilent, mes finances sont raides, je suis souvent triste, j'ai aimé écrire mon défi de la semaine, qui m'a replongée dans le passé...

Oui, c'est cela, en fait : je ne suis pas triste, je suis nostalgique.

"La nostalgie, c'est comme les coups de soleil : ça ne fait pas mal pendant, ça fait mal le soir", disait Desproges. Fichtre, il avait raison.

27 janvier 2010

Révolution intérieure

L'attente de l'Autre est douloureuse depuis hier. Vraiment. Je sais le côté excitant de la frustration, mais là je dois gérer le manque, l'envie de la voir, de continuer à la découvrir, de parler avec elle autrement qu'au téléphone... Il me faut patienter encore deux semaines, et cela me semble intolérable.
Alors je m'accroche au quotidien. J'ai fait une sieste, corrigé cinq dissertations cet aprèm, je m'apprête à filer dans Paris pour une course (j'ai repéré un cadeau dans les soldes pour Flutine...), avant d'enchainer sur le cours du Louvre. Je n'ai guère envie de sortir dans le froid, mais cela me donne un but et m'occupera l'esprit quelque peu.
Mes élèves commencent un peu à s'inquiéter pour le Bac blanc (il était temps !) et me posent des questions ahurissantes du type : "On aura droit à vos cours et aux commentaires pendant l'épreuve ?" ou encore "Les examinateurs, ils prennent en compte l'horaire auquel on passe pour nous noter ? Nan parce que moi le matin, je ne suis pas en forme, vous voyez...". Mais oui bien sûr, et nous allons tous nous tenir la main, vous mettre 20/20 et chanter un cantique de louanges à l'Education Nationale...

Sinon hier soir, la pièce était très chouette. Elle portait sur la société de consommation et le monde de l'entreprise. Je crois qu'elle leur a plu. A moi aussi, d'ailleurs, même si j'étais épuisée en rentrant.

Bon allez, je finis mon thé Mai 68 de chez Fauchon, et je file dans la froidure, Ipod sur les esgourdes...

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6 février 2010

Que ma joie demeure...

Bilan de ma journée...

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Un forum des métiers qui s'est passé correctement mais au cours duquel mon cher Krakoukass a fait de moi son mur des lamentations, sans se remettre en question vraiment... Plusieurs élèves de notre seconde sont montés contre lui, et les parents aussi (ce que j'ignorais, et qu'il est maintenant obligé d'évoquer avant le conseil). Ces derniers se sont adressés au proviseur et à l'adjoint, en parlant de harcèlement de la part de Krakoukass. Hum. Le conseil de lundi prochain risque d'être fleuri. D'autant que ça se passe très mal avec toutes les classes qu'il a et il s'en étonne à peine : selon lui, les élèves se passent le mot. Mais le seul dénominateur commun à tous ces élèves, c'est... Krakoukass lui-même.

Une très légère sieste vers 12h30 tant j'étais abrutie.

Des coups de fil enamourés avec Flutine et un autre bien sympa avec Pumpkin.

Dix-neuf questions de type Bac corrigées. C'est peu et c'est beaucoup. Sachant que je ne vais faire que bosser non stop jusqu'à lundi soir, il faut que je répartisse l'effort et que cela ne me rende pas folle.

Un rendez-vous pris chez le coiffeur pour mercredi.

Deux sorties théâtre prévues, en dehors du cadre scolaire, dont une dimanche prochain.

Des amitiés avec mes collègues, solides et bouleversantes.

De la joie.

De la joie.

De la joie.

(C'est si rare que j'ai envie de le répéter !)

30 mars 2010

Surprise surprises !

Oui, oui, j'ai déserté encore une fois le blog, parce que ces cinq jours avec Flûtine étaient comme des vacances à la maison, même si j'ai bossé vendredi et samedi.
Que dire ? Que dire ? Je me sens sereine malgré le manque -déjà- et je veux rester légère. Sa venue surprise était digne d'un film, et elle m'a offert un petit cadeau chaque jour, allant du paquet de muesli bio pour rire, au dernier Paul Auster dont j'avais parlé...

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En plus, Comtesse était sa complice, et elles avaient organisé un dîner bio et bon dimanche soir. Et jeudi, j'avais soirée G5 chez Tinette. Un régal, dans tous les sens du terme.

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Sinon, outre le repos et le réconfort de se retrouver, nous sommes allées voir l'exposition sur Turner et les peintres au Grand Palais. Je dois reconnaître que j'ai été déçue, sans doute par méconnaissance de l'homme et de son oeuvre. Je m'attendais à voir des toiles éthérées, lumineuses, et non des paysages très "classiques".

A part ça, je poursuis mes changements physiques, et je m'y adapte. Car oui, mesdames et messieurs, cela ne va pas sans un regard sur soi qui change, se modifie, jauge sans complaisance ni cruauté.

Côté lycée, je dois rencontrer l'adjoint à sa demande, accompagnée de Kracoukass : celui-ci "craque", justement, et commence à s'en prendre à des élèves adorables, sans raison valable. Il les punit sans me demander mon avis, de façon disproportionnée... L'adjoint voudrait remettre de l'ordre là-dedans, avec moi. Hum...
Ce soir, théâtre en tant qu'accompagnatrice. Cela me permettra sans doute de ne pas trop penser à l'absence de Flûtine chez moi, et plus tard, contre moi...

En attendant, quelques courses chez Karouf seront les bienvenues. Ensuite, des copies. J'assume avoir levé le pied pendant mes "vacances à domicile".

C'est étrange, le bonheur. Vraiment.

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14 avril 2010

Toc toc ?

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Je suis peu là mais...

je travaille
je rêve
je suis amoureuse
je corrige des copies
j'analyse des textes
je fais des abdos
je mincis
je jardine
je souris
je fais des choses nouvelles
je gère l'administratif
je prends le train
je............. (à compléter)
je............. (à compléter)
je............. (à compléter)

et tout cela, beaucoup.

Cependant, vous pouvez toquer à la porte : je réponds toujours.

20 avril 2010

California way of life

Comme ce début de vacances est beau... Sous le signe de l'espoir, en fait. Ou de la sérénité.
Le temps est frais et parfaitement ensoleillé. Mes jardinières poussent poussent poussent; les pensées s'épanouissent, le jasmin va fleurir démesurément.

Hier, j'ai revu Sandy, enfin. La dernière fois que nous nous étions vues, c'était chez elle, juste après la pré-rentrée... Huit mois, donc, se sont écoulés. Nous avions rendez-vous au Bihètchvi. Je me suis amusée au rayon mercerie...

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Puis déjeuner dans l'un de mes japonais favoris. Sandy est repartie vers 15h; moi j'ai continué ma balade dans Paris sous le soleil, en scooter.


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Entre temps, elle m'avait dit que je semblais plus épanouie et sereine que jamais. Même le patron de ma mère me l'a dit en fin de journée. Je trouve tout cela assez incroyable (et j'ai encore perdu 600gr).

Ah sinon, je commence vaguement à voir une amélioration au niveau des hanches par rapport à mon régime. Et encore plus vaguement pour le visage. Mais c'est déjà ça.

Je viens de laver les sols au parfum de synthèse bambou, je dois aller chez Karouf avant l'arrivée de Flûtine ce soir, j'aimerais aller dans une boutique de roller en banlieue, laver mon scooter (qui n'a jamais connu ça en... quatre ans) et finir de ranger l'appartement. Vais-je parvenir à tout faire ? Mystère...

19 mai 2010

Auto flatterie

Tout comme Ed, je crois, je suis dans une période "pleine" au lycée : les réunions s'enchainent (je ne vous dis pas à quel point la nouvelle réforme est un immonde casse-tête pour tout le monde), je dois boucler les descriptifs du Bac ainsi que les lectures analytiques, les conseils approchent, et donc les corrections se suivent et se ressemblent...
Ceci étant, il y a parfois des touches de lumière dans mes journées de boulot. Ce matin, Asa ne m'avait pas reconnue alors que j'étais assise à côté d'elle, et s'était demandée qui était cette nana super jolie... Plus tard, un groupe de STG s'installe en classe. Et là, deux minettes me disent, de façon franche et sans complexes : "Ohlala, madame, comment vous avez minci ! D'la folie !". Puis j'ai eu droit à un très spontané : "Madame, faudra me donner vot' secret !"
J'ai simplement souri, parce que ça fait du bien à entendre, et je leur ai dit qu'on évitait de tenir ce genre de propos à un prof, même si c'est flatteur (rholalala, hypocrite que je suis ! mais d'un autre côté, imaginez que j'aie pris 13kg  : auraient-elles eu un certain sans-gêne à me le dire ?).

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A part ça, Flûtine arrive tout à l'heure. Au programme avant, donc : poussières, aspirateur, lavage des sols, couette à changer, préparation de petits plats (hachis de courgettes, un plat complet succulent, et un clafoutis rhubarbe-pommes ou rhubarbe-framboises), arrosage des plantes, rangement de la table de salon...

Allez, je m'y mets !

Edit de 14h55 : il me reste à faire le lit, cuisiner et ranger du linge, mais sinon, le reste est fait ! J'ai même fait tourner un lave-vaisselle.

1 juin 2010

Coeur mou

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Peut-on avoir le coeur mou ? C'est ainsi que je sens le mien.
La reprise de ce matin m'a paru extrêmement difficile -d'autant que j'avais fait ce cauchemar récurrent du prof cette nuit : les élèves ne m'écoutent pas, sont insolents, etc. Par ailleurs, Flûtine repartait aussi en fin de matinée, et cette séparation m'a semblé être l'une des plus dures, étrangement. Nous n'allons pas nous revoir avant deux semaines...
D'un autre côté, je suis tellement submergée au lycée que je vais avoir de quoi m'occuper : il me reste un paquet de copies de seconde, tous les bulletins des trois classes à remplir, le conseil à préparer (Kracoukass est en arrêt depuis mi mai et a prolongé jusqu'au 10 juin; on dit qu'il ne veut plus revenir...), les dossiers des premières à remplir, les programme à finir, les révisions à entamer, les oraux d'entrainement pour les élèves volontaires, les descriptifs que j'irai chercher lundi prochain et sur lesquels je devrai travailler...

A part ça, j'ai quand même encore perdu 1,4kg mais je ne le sens pas vraiment : tout cela devient du muscle, je crois.

Aujourd'hui, les inscriptions pour l'Agreg ont été ouvertes. Eh bien, voilà, je suis inscrite pour la session 2011. J'ai presque tous les livres du programme (une fortune encore à dépenser), et Tinette me coache.

Allez, je retourne à mes bulletins. J'aimerais vous parler un peu plus de ce qui me tourmente depuis l'enterrement vendredi (rien de très original, d'ailleurs), mais je tourne autour.

11 septembre 2010

Une petite semaine, vraiment

A la demande générale, j'entame le récit de ma semaine de rentrée haletante...

Lundi

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Préparation de cours, envois à la poste, plein de courses chez Karouf (avec foire aux vins, je me suis fait plaisir en blancs moelleux et vendanges tardives !), présentation au nouveau club de tir à l'arc. L'accueil est plutôt sympathique; on ne me met pas la pression. On me propose de venir m'entraîner dès mercredi soir, pour voir l'ambiance.

Mardi

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Normalement, première journée de cours mais je suis en grève. Je vais quand même au lycée pour 9h, afin d'anticiper mes cours du lendemain : casier à remplir, beaucoup de photocopies à faire, et rdv avec l'adjoint (plus d'une heure) pour améliorer quelque peu mon emploi du temps.
Je déjeune rapidement, et file en scooter à une station de métro pratique pour se rendre à la manif. C'est la tête à l'envers, sans doute, que je laisse mes clefs sur la serrure du top case. Au retour, je me rends compte de ma bévue, mais les clefs ont disparu. Entre temps, j'avais pris un pot avec Asa après le défilé. Je rentre en bus, longuement.
Leçon de la journée : comme m'a dit hier une collègue de philo, la veille d'une rentrée, il ne faut rien faire, ne pas sortir de chez soi.
Et malgré le tracas lié au scooter, je travaille en soirée pour le lycée. Pas le choix.

Mercredi

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Cinq heures de cours non stop le matin, et ce sera tout le temps comme ça. Je découvre les élèves de seconde toute la matinée. Pas de sursaut rebelle pour l'instant, ni de souci particulier. La fournée de cette année me semble pas mal. Mais il faut se méfier de l'eau qui dort... Sinon, passées les trente premières secondes de cours, je me sens particulièrement à l'aise, et beaucoup moins "raide" que les années précédentes. Au bout des cinq heures, je suis plutôt satisfaite de moi.
A 13h, j'écoute mon répondeur de portable. Ma mère est allée vérifier si mon scooter était toujours là et n'a rien vu. Je file en voiture, sans repasser par la case maison, pour constater le vol.
En rage contre moi-même, je vais au commissariat. Naïve, je pense que cela ne va pas me prendre trop de temps. Las ! Attente de 2h30, qui me permet de trouver un scénario passable du vol, sans l'épisode des clefs. Et de corriger mes test de connaissances littéraires de seconde...
Je joue, je l'avoue, de mon charme, pour amadouer le policier qui me reçoit enfin -et qui se laisse faire. Entre fonctionnaires, on se comprend, semble-t-il me dire. Je ne suis pas très fière de moi, mais je me sens au bord de la migraine à ce moment-là, et totalement déconfite par ma bévue. Alors je n'ai plus rien à perdre... D'autant que "l'accueil" des policiers était particulièrement agressif avec nous tous, et que j'avais du mal à retenir ma colère (une vieille dame qui était là depuis 2h, avec une béquille et une attelle, a été la cible de ces messieurs à chaque fois qu'elle demandait si elle allait passer).
En ressortant, je passe à l'agence de mon assureur. Là, une femme d'une quarantaine d'années, mâchonnant son chewing-gum, me tend une feuille à remplir. Soit. Mais je comprends bien vite qu'elle n'a pas du tout envie de bosser : je remplis même les numéros de série seule, et me dépatouille pour cette première déclaration. Je constate que la déclaration de vol est bourrée de fautes d'orthographe. Je découvre qu'il faudra fournir les deux jeux de clefs à l'assurance dans un mois, si le scooter n'est pas retrouvé... Gloups. J'enrage deux fois plus.

Je rentre, éreintée, sans avoir avalé quelque chose depuis 6h30, mais je me force à aller à l'entraînement de tir. Je me dis que si dès le premier je renonce, c'est trop facile. J'ai réussi à tirer seulement 50 flèches, parce que j'étais raide musculairement et encore trop tendue par l'affaire du scooter. Par ailleurs, je n'avais pas tiré depuis bien longtemps. Début donc en douceur, mais avec des sensations agréables, malgré tout.

Jeudi

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Quatre de cours et deux heures de trou, je découvre les élèves de première SMS. Une classe complète de filles. Un vrai poulailler au début. Je les recadre et fais mon Cerbère. Elles ont l'air intéressé et je leur fais le grand jeu sur le Bac, et tout et tout. Une fois canalisée, c'est une classe qui m'a l'air très chouette.

Vendredi

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Longue journée au lycée, agrémentée de trois heures de trou -encore, et comblés, évidemment. Je me sens particulièrement à l'aise, comme au bout de trois mois de cours. Sauf que je ne connais pas encore les élèves. Je suis contente car les poulettes de SMS ont fait le travail demandé et j'avance bien plus vite ainsi. C'est le jour de l'Aïd, on a de nombreux absents, ce qui donne une journée particulière. Les deux dernières heures -qui disparaitront dans deux semaines, ouf !-, j'ai du mérite à les tenir car il fait chaud dans la salle, j'ai environ quinze absents, et je parle d'argumentation... Je rentre un peu cassée par la semaine, mais plutôt satisfaite.

Samedi

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La veille au soir, je me suis effondrée sur le lit, épuisée. J'avale lentement la pilule pour le vol du scooter. D'autant qu'il fait un temps superbe ce matin, et que j'aimerais beaucoup me rendre à la fac en deux roues. Bref.
Je retrouve des lieux connus, et une ou deux têtes familières au premier cours, qui n'est qu'une simple présentation, avec des conseils bibliographiques. Ce qui me rassure, c'est que la prof est humaine d'entrée de jeu. Par ailleurs, j'entends des remarques ineptes et je me dis que j'aurai peut-être une chance de dépasser l'écrit, finalement. Je ne veux pas paraître élitiste, mais quand des collègues semblent découvrir que l'on rédige une introduction avant de se lancer dans le développement, ben moi, ça me fait drôle...
Intellectuellement, je sens que ça va me plaire, et me faire le plus grand bien, même si le planning est assez dingue pour moi cette année. Je l'ai choisi, et je ferai mon maximum.
Je rentre en passant par la Keufna pour deux trois choses, et retour maison, enfin. Ménage complet l'après-midi, car l'appartement ressemblait à un champ de bataille : je n'avais pas eu le temps de ranger durant la semaine...

Et me voilà ce soir, en train de tapoter ma semaine pendant plus d'une heure, au lieu de lire Racine...

15 septembre 2010

I'll survive

Voilà, j'ai fait ma première journée non stop avec les cours d'agreg. Petit bilan temporaire, car il risque de changer, en fonction des périodes de l'année :

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L'épreuve de didactique me paraît réalisable même si colossale. Je pense que les 7 heures suffiront à peine, mais si j'ai de la chance côté sujet, ça peut être jouable. J'ai un gros avantage : j'enseigne déjà en lycée, ce qui clarifie les choses.

Tout le monde a du mal avec Robbe-Grillet, ça me rassure.

Ce sont les 5 heures de cours de seconde le mercredi matin qui vont m'épuiser ce jour-là. Je trouve agréable de redevenir élève, sans la pression du "ilfautabsolumentavoirleconcourssinonjedeviensquoi?".

Hier soir, j'hésitais entre regarder les Desperate housewifes sur la 6, et lire du Racine. J'ai tranché assez vite, finalement : voir une série, j'en aurai toujours l'occasion. En rediffusion, en streaming, en dvd. Mais préparer l'agreg avec ce programme-là, c'est cette année. Alors j'ai lu d'une traite La Thébaïde, puis j'ai enchaîné avec l'oeuvre que nous voulons faire lire aux secondes cette année.

La seconde dont je suis PP a l'air d'avoir de sacrés numéros. Pas dans le sens où vous croyez, peut-être. Je crains que certains ne comprennent rien à ce que je raconte... Sinon, la seconde euro a l'air pas mal. Evidemment, je retiens les noms soit des zozos qui s'illustrent très vite, soit des sérieux qui participent et sont vifs. Pour les autres, c'est le désert.

Intellectuellement, je sens une émulation. Physiquement, j'ai assez vite des faiblesses. Enfin, je crois : par exemple, là tout de suite maintenant pendant que je vous écris mes bafouilles, j'ai une fringale. Une vraie de vraie, avec les mains qui tremblent. Pffff. Hier matin, c'était de légers vertiges.

Alors je m'essaye à des aliments "nouveaux", auxquels je n'aurais jamais pensé avant de fréquenter des magasins bio : galettes de maïs, graines germées... Je m'en étonne moi-même ! Parce qu'en plus, j'aime ça...

Si je résume, je survis plutôt bien !

24 septembre 2010

Garde malade

Ce matin, un lapin j'ai cédé à une sorte de gastro foudroyante, qui m'a donné des crampes d'estomac, des suées et m'empêchait d'avaler la moindre bouchée de biscotte.
Alors, j'ai décidé de ne pas aller au lycée. Prendre ce type de décision me pèse toujours beaucoup, mais je devais faire un choix rapide. Je suis donc restée à la maison. Là, je suis encore en pyjama. En voulant relire Robbe-Grillet, j'ai sombré de 10h30 à midi dans un sommeil lourd. Mais au moins, je n'ai pas roulé comme cette nuit : il y avait dans mes rêves des scooters par milliers...

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J'en ai profité aussi pour alléger la mémoire de mon téléphone portable car de nombreuses photos n'avaient pas été basculées sur l'ordimini.

Pour vous en faire profiter, je me suis dit qu'un petit diaporama concernant la fac et la préparation d'agreg serait un joli clin d'oeil...

Tout d'abord, sachez que je prends mon pied en retournant à la fac (ok, elle était facile).


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Ensuite, la culture est partout.

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Enfin, encore une image de mon été, un jour de bruine, pendant que Flûtine arpentait les routes à vélo.

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Le ciel gronde fort, l'orage éclate : le temps idéal pour se replonger dans des cours de grammaire... A plus tard, peut-être.

Edit : oh, je n'avais pris conscience de la date ! Mon pti noirot a dix ans !

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27 octobre 2010

S'épanouir

Je viens à l'instant de m'inscrire aux Golden Blog Awards, sans trop trouver une catégorie me correspondant. J'ai donc pris par défaut "lifestyle" au lieu de "culture". Je pense que je vous solliciterai pour voter, dès que mon blog sera en ligne dans les candidats.
Je n'ai jamais eu d'ambition particulière avec cette tranche de moi, virtuelle et pourtant si présente, mais là, j'ai envie de voir si je peux intéresser un plus grand nombre de lecteurs, et surtout si mon blog peut avoir une "valeur" quelconque aux yeux d'inconnus.

Ceci étant, et sans transition, sachez que la soirée de samedi a été géniale : légère, enlevée, drôle à en avoir mal au ventre et à la gorge d'avoir tant ri, délicieuse (un couscous marocain de fête, avec volaille et coings, puis un cheesecake maison), et généreuse : tout le monde s'était cotisé pour participer à l'achat du scooter. Asa avait tout préparé dans l'après-midi, avec goût et raffinement, sans ostentation.

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Emy m'a fait la surprise de venir, aussi. Alors, forcément, je me suis sentie emportée par tant d'amour. Les autres aussi, je crois.

Et puis je crois que j'étais plutôt jolie.

Ensuite, le lendemain, direction visite familiale chez la soeur de Flûtine, que je ne connaissais pas encore. Tout était serein et simple. Balades dans la campagne pour mon premier (!) week-end de repos depuis la rentrée; repas conviviaux et réconfortants; feux de cheminée.

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Au retour sur Paris, je découvre que la batterie du scooter est vide : il parait que ça arrive souvent sur les produits neufs. J'ai appelé le dépannage Honda, parfait. Ensuite, j'ai roulé pour recharger la dite batterie.

Et je n'ai toujours pas commencé à corriger mon paquet de copies de première, ni entamé ma réflexion sur les dissertations d'agreg. Presque sans l'ombre d'une vague et potentielle culpabilité. C'est-y pas beau, ça ? Quand je vous dis que je change !

Demain, départ pour les montagnes avec Flûtine : je poursuis la tournée des grands ducs en rencontrant son père. Avec dans mon sac Rimbaud et Montaigne. Et mon pti ordimini, pour continuer à gazouiller sur le net !

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